Actuellement, l’accès direct aux PSIG pour les élèves-gendarmes (EG) en sortie d’école dépend des décisions des commandants de région. Certaines régions, comme l’Occitanie, ont longtemps restreint cette possibilité, bien qu’un récent changement de commandement puisse potentiellement modifier la doctrine en place.
En règle générale, il est plus fréquent d’intégrer un PSIG après une première affectation en brigade, une fois monogalon. Toutefois, il reste possible de demander une mutation vers un PSIG, notamment si des postes sont vacants et que ta brigade n’est pas en sous-effectif au TEA.
Certaines régions, comme les Hauts-de-France, semblent plus ouvertes à l’affectation directe des EG en PSIG. De plus, on observe depuis quelque temps un retour progressif des GAV dans certaines unités PSIG, ce qui pourrait influencer les opportunités d’affectation à l’avenir.
Sur ma promo, 115 EG, 3 EG en PSIG.
Il n’existe pas de « réponse OUI ou NON » pour intégrer un PSIG en sortie d’école. Tout dépend de plusieurs niveaux de décision :
La doctrine nationale – La DGGN a lancé un projet de professionnalisation des PSIG, ce qui oriente les grandes lignes du recrutement et de l’affectation.
La doctrine régionale – Chaque région administrative applique ensuite sa propre politique sous l’autorité du commandant de région, qui peut restreindre ou assouplir l’accès aux PSIG pour les EG. Par exemple, en Occitanie, l’accès était bloqué, mais un changement de commandement pourrait modifier cette approche.
Les obstacles locaux – Même si une région autorise l’affectation d’EG en PSIG, il reste encore l’avis du commandant d’instruction en école (CIE) et du commandant de brigade (CB) qui peuvent influencer ton affectation en fonction des besoins opérationnels et des effectifs disponibles.
En résumé : pas de règle unique, tout dépend des directiveset des besoins à l’instant T.