A 1 près c’était la barre symbolique des 100 !
Une solution pourrait être l’appel aux réservistes pour soulager les effectifs, mais les autres problèmes sont toujours là… Et en plus la réserve ne peut servir que de pansement.
A 1 près c’était la barre symbolique des 100 !
Une solution pourrait être l’appel aux réservistes pour soulager les effectifs, mais les autres problèmes sont toujours là… Et en plus la réserve ne peut servir que de pansement.
Bonjour,
vient chez nous 45 min d’un bout à l’autre de notre COB et on passe en BGE dans 01 mois et demi. Nous c’est 01 heure le temps d’arriver sur le secteur d’intervention. Donc on verra.
La COB c’est 58 communes et je compte pas la BGE j’'ai peur.
J’ai déjà fait de l’inter sur d’autres COB, bah GPS
Quand c’est un ancien, réserviste, qui connaît bien le département, ça va encore (pas tout le temps non plus), mais quand c’est un EG qui débarque, forcément on ne peut pas lui demander de connaître chaque petite route des COB voisines.
Au départ je trouvais l’idée plutôt bonne mais au vu de vos retours ca a l’air d’être une usine à gaz cette BGE
Avant la BGE, là où j’étais, ils avaient déjà mis en place un système de PAM du même genre.
Sur 2 COB, l’une prend la PAM 1, l’autre la PAM 2, puis ça change.
Notre COB 67 communes et d’un bout à l’autre de la circo c’est 1h00… et ça y est nous passons également en BGE en Juin…
La solution du Réserviste est bonne pour de la PSQ ou tourner sur des secteurs oubliés des BGE.
Mais bon chez nous ils préfèrent les mettre dans les trains entre zone PN - GN et surcharger les OPJ alors qu’on a mieux à faire que de traiter des ESI
Pour info, pour les personnels ayant déjà eu des affectations DGE / BGE, l’APNM « Gendarmes & Citoyens » a lancé une enquête pour récolter votre vécu sur ce dispositif.
Votre identité sera nécessaire dans le questionnaire pour vérifier que les réponses proviennent bien de personnels et que vous ne déposiez qu’une réponse.
Bonjour à tous et à toutes.
Pour ma part, le retour sur la BGE est juste atroce. Ce dispositif a été établie à partir d’un modèle type DG. Sauf que voilà…, chaque département, région, dispose de sa propre activité, de ses propres moyens humain. Chaque DGE sera donc forcément différente d’un département à un autre.
Les créneaux de 6h de service sont long. Et comme certains l’ont déjà fait remarquer, on peut facilement dépasser ces 6h de service en cas d’imprévues, alors qu’on prend déjà le chemin du retour à l’unité. Les services les plus éprouvants sont la 19h-01h et la 01h-07h. J’avoue qu’après une 01h-07h, difficile de retrouver un rythme biologique normal. Le contre coup est donc plutôt sévère quand il arrive.
D’un point de vue procédure, là encore, il y a beaucoup d’interrogations sur ce que peut faire la BGE ou pas. De même, à l’origine, on nous avait expliqué que la BGE ne devait pas rester plus d’une heure sur une intervention. Chez nous, on a une BGE qui est restée sur une découverte de cadavre durant 3h… ! Cherchez l’erreur.
Même si les délais d’interventions sont discutables, le système d’épicentres des BGE pose un sérieux problème : Les communes les plus éloignées ne bénéficient plus de patrouilles de prévention la nuit. Résultats : Nous perdons l’occupation de nos secteurs respectifs la nuit, tandis que la journée, les militaires sont plus afférées sur leur PV en retard qui n’avancent plus du tout !
Les unités à faible effectif pratique (et non pas théorique) sont sévèrement impactées. Des chargés d’accueil se retrouvent de plus en plus isolés (pour ne pas dire tout seul) au sein d’une brigade.
Nous avons aussi constaté des pertes d’informations en temps réel sur des évènements qui se passent pourtant sur notre circo, mais comme les personnels se croisent entre la BGE et le service normal et bien on apprend parfois des choses après coup.
Je pourrais encore en dire long, mais il faut comprendre que la BGE n’est ni plus ni moins à mes yeux, qu’une patrouille exclusivement liée à l’intervention. Elle ne peut faire rien d’autre. Sachez que la BGE ne prend aucune initiative (pas de PR, pas de Contrôle, sauf sur une inter…etc). Parce que si vous faite une initiative et que vous tomber sur un truc bien long, qui va gérer ? Et s’il y a une garde à vue à faire et qu’au même moment une urgence tombe… Comment ca se passe ? Vous me direz avec des « si », on mettrait PARIS en bouteille ! C’est vrai, mais avec ce système, les brigades subissent l’intervention. Nous perdons notre capacité à anticiper les évènements, nous perdons le contact avec notre population, nous perdons la maitrise de nos circonscriptions respectives, la fatigue nous éprouve, le stress, l’agacement etc…
Le système en soit pourrait être une bonne idée, mais je déplore qu’une fois encore, ce sont les brigades qui en payent le prix. Moi qui adore mon travail de brigade, aujourd’hui, j’envisage de m’orienter vers une spécialité.
Bonjour Maayeel, n’étant pas (encore) dans le métier je me permets de poser quelques questions:
6h de service c’est long, OK mais hors BGE le service dure combien ?
Je comprends que faire 1h-7h ca casse le rythme biologique mais il y a de la récup derrière non? Et ce n’est pas tous les jours?
Les communes éloignées ne bénéficient pas de patrouilles de nuit, mais en bénéficiaient-elles avant le BGE? Même si une brigade de gendarmerie est située dans un village bien souvent la nuit la gendarmerie est fermée et personne ne patrouille sur le secteur
Et pour finir les délais d’intervention sont rallongés, certes si la BGE est à l’autre bout de la circonscription peut être mais avant on appelait la brigade la plus proche, le temps que les gendarmes se lèvent, se préparent, ouvrent la brigade, sortent le véhicule, se rendent sur les lieux, les délais étaient aussi importants non?
Bonjour,
Oui il y a de la récupération, mais même si vous êtes « peinard » à l’issue de votre 01h-07h (encore faut-il finir à 07h…), vous pouvez essayer de dormir le reste de votre matinée, ou à contrario toute la journée si vous y arrivez. Quoiqu’il en soit, au réveil, on est complètement à la rue. Et le lendemain quand on doit retourner au bureau, je peux vous garantir qu’on est pas vraiment dedans ! Dans mon unité, il n’est pas rare qu’on se retrouve planton voir même ressource complémentaire après une BGE car malheureusement on a pas d’effectif et on a pas le choix. Certains de mes camarades se tapent même deux BGE par semaine.
Un service BGE c’est soit un cycle de 3x6h (minimum) sur 48h soit un un cycle de 2x6h sur 48h. Hors BGE dans le cadre d’un service dit « normal », c’est 8h, coupée par une pause méridionale. Soit 4h le matin et 4 l’après midi. En BGE, c’est 6h non stop de service sur roue. Un service durant lequel vous ne ferez rien d’autre que d’attendre l’intervention. Parfois il ne se passe rien et du coup, on s’occupe dans la voiture avec ce qu’on peut, car chez nous on ne peut ni prendre d’initiative ni trop s’éloigner de notre zone d’attente. Mais quand les interventions commencent à tomber, tout s’enchaine et ca devient éprouvant de faire la route à longueur de journée. La nuit c’est extrêmement, tendu, car on a pas forcément l’habitude de veiller aussi longtemps et le manque de vigilance peut nous faire rapidement défaut. Quand on a fait une 07h-13h puis une 19h-01, que tout s’est enchainé, on est rincé complet. La 13h-19h qui suit le lendemain prend une tournure hautement pénible.
Ce n’est pas parce qu’une commune est éloignée qu’elle doit être ignorée. D’autant plus que la population et les élus attendent beaucoup de nous et beaucoup acceptent mal cette nouvelle organisation car ils sont très attachés aux militaires qui sont chez eux. Dans le rural, aujourd’hui, nous rencontrons de plus en plus de difficultés similaires à ce que l’on rencontre en zone urbaine (délinquance, vandalisme, cambriolage, vol de véhicules etc…). La BGE ne permet pas de faire des « planques » la nuit, pour surveiller des phénomènes récurrents. Cela signifie que si vous n’imposez pas de service dédié la nuit pour cela, il n’y a personne pour tenter de prévenir ce genre de faits. Avant, avec les patrouilles de nuit, on passait partout sur notre secteur, en fonction de l’activité ou des renseignements qu’on obtenait auprès de l’habitant. Aujourd’hui ce n’est plus possible. En fait, je ne comprend même pas votre interrogation sur le fait de savoir si avant la BGE les communes éloignées bénéficiaient des patrouilles . Bien sûr qu’elles en bénéficiaient et quand on ne pouvait pas lors d’une patrouille de nuit, la suivante on faisait le nécessaire pour y passer. les seules exceptions à cela c’était en cas d’intervention à répétition.
Concernant les délais d’intervention, à mon sens, et de ce que j’ai pu voir tout au long de ma carrière, la BGE n’est pas forcément meilleur. Son avantage c’est juste qu’il y a toujours quelqu’un sur roue h24. Mais encore une fois, le gain de temps observé face à des militaires qui dorment chez eux au moment d’une alerte, n’est pas forcément si important et dépend du facteur chance : en fonction de l’endroit où est localisée l’intervention. Après tout dépend aussi de la réactivité des militaires qui sont d’astreintes. Et puis la connaissance du terrain joue énormément, surtout la nuit. Car les PAM d’un secteur donné, peuvent se permettre de prendre des routes, chemins qu’ils connaissent par coeur, contrairement à une équipe qui n’est pas du coin et qui va se fier à son GPS.
Enfin bref, la BGE, pour la comprendre, il faut la faire. Seule les unités Autonomes disposant d’un effectif important peuvent lui trouver une utilité. Et encore, j’ai eu des retours de la plus grosse unité de notre département, même eux, dans la finalité, sont peu enthousiaste d’aller à l’autre du département, en plus ils doivent fournir beaucoup plus de personnels car ils arment systématiquement deux BGE par semaines !
Je comprends qu’on soit fatigué quand les horaires sont décalés mais pour avoir fait du 3x8 pendant pas mal de temps je ne vois pas vraiment en quoi c’est surhumain. Surtout 6h.
Maintenant voilà c’est un simple constat, c’est peut être moi c’est possible, mais en étant gendarme on doit s’attendre à faire autre chose que des horaires de bureau
Je comprends que sur les grosses brigades il y avait avant une patrouille de nuit mais dans les petites brigades à 6 gendarmes par exemple j’en doute. La nuit dans les petites brigades tout est fermé, en tout cas par chez moi c’est comme ca que ca se passe
En revanche je suis d’accord sur l’aspect connaissance du terrain, et pareil pour la connaissance de la population, c’est un atout indéniable au niveau de la rapidité et de l’efficacité de la prise en charge
Bien entendu je ne connais pas la BGE de l’intérieur, mais dans le secteur de la compagnie où j’habite le changement a eu l’air d’avoir été apprécié. Il y a 3 patrouilles en première partie de nuit et une seule ensuite sur le secteur de la compagnie, toutes assurées par le PSIG, et les gendarmes de brigade eux ne travaillent plus la nuit, ca dégage du temps pour autre chose notamment le contact avec la population, les élus,…
Alors mon camarade n’as pas dit ça mais entre faire 6 heures de travail classique et faire 6 heures en BGE c’est pas la même de surcroît la nuit ou le week-end.
Après rien de personnel mais je trouve ça un peu dommage d’établir un constat quand on est même pas dans l’institution.
En Gendarmerie même si ça va pas on ne manifeste pas, donc le réel ressenti reste généralement a l’échelle brigade. Je reprendrai une expression de mon CB, « Le bateau coule normalement » mais ça on le garde pour nous.
Et big up au collège car se systèmes est éprouvent
Pour avoir fait quelques DGE en tant que réserviste, je dirais qu’elle est à double tranchant, les inconvénients ont déjà été soulignés : délai d’inter, durée de patrouille (surtout la 01-07 qui pique un peu quand même, ou la surnuméraire en 13-19). la répétition d’une ou deux DGE dans la semaine peut faire prendre du retard sur les procédures en cours suivant l’activité de la brigade.
les avantages je dirais, que contrairement à un PAM, pendant la phase de repos nous ne sommes pas rappelés. ça permet aussi de d’approfondir la connaissance de la compagnie, de rencontrer une autre population, d’autres camarades que ceux habituels
C’est un dispositif qui est appelé à évoluer en fonction de chaque groupement de toute manière, par exemple sur mon groupement le dispositif évolue vers une autre phase plus orienté sur les patrouilles de nuit, il faudra juger de la mouture finale.
@Walkyrie je me permets de te répondre mais je pense que tu n’as pas toutes les données pour te faire un avis objectif de comment fonctionne une brigade en COB ou BTA, ce n’est pas parce que tu vois ta gendarmerie fermée la nuit, qu’il n’y à pas de patrouille à ce moment là sur le secteur par exemple.
Comme l’a exprimé le camarade il faut faire la DGE pour savoir de quoi on parle.
Je me permet de poser une question qui peut être indiscrète je l’avoue mais je voudrais savoir : comme vous dite que vous travaillez + (+de permanence,…) Le salaire a t’il été augmenté ? Vous avez plus de congés du fait de l’augmentation d’heures de travail ? Ou rien n’est changé ?
Et autres questions, quand vous dîtes 01-07 / 13-19 etc c’est les horaires de travail ?
Rien n’a changé faut pas rêver
Oui c’est les horaires de patrouille et faut pas croire tourner pendant 6h00 sur un même endroit si il se passe rien, c’est extrêmement long et fatiguant. Il y a déjà eu des accidents dû à des dodos au volant… notre CB s’inquiète quand on fait la 1h00-7h00 et appel à 5h30 pour savoir si ça va.
Les PSIG râlent et ils ont raison car ils ont l’impression de ne plus servir à rien. De base, la nuit jusqu’au levée du jour c’est quand même leur territoire, de gérer les petites inter’s comme mes taoages pour pas réveiller les PAM.
LÀ avec les brigades H24 dehors, ils servent à rien puisqu’on gère tout… a part si on demande du renfort.
Bonjour à tous, expérience de BGE pour un réserviste (22) équipage composé de 2 réservistes et un actif: depuis que nous avons un actif avec nous c’est bien plus efficace pour les raisons suivantes: il connait la circo et en cas d’intervention nécessitant rapidité c’est bien plus « confort ». Les premières mesures à prendre sur certaines interventions nécessiteront souvent des réflexes et connaissances que seul un actif maitrise parfaitement et souvent évite l’intervention des PAM. En revanche, les délais de route font rouler vite et engendrent des risques. L’essentiel sera de faire un bilan de ce dispositif et le reconduire si les actif ressentent une diminution de services pour eux en laissant du temps pour la « paperasse », quantifier la fatigue des actifs avec ce nouveau dispositif reste primordial (le réserviste ne vient qu’occasionnellement donc la fatigue est gérable) Concernant les PSIG, ils sont qualifiés pour les inters délicates et une remise en question de ces unités serait dangereux. Concentration des PSIG sur l’urbain!!! En bref, seul un audit dans quelques mois auprès des actifs sera constructif et efficient. Je pose souvent la question aux actifs et les avis sont partagés donc à « éplucher »… Bonne journée à tous.
Bonjour vous savez c’est quoi bp qui de ce que j’ai compris dans le cob
Ton message n’est pas très clair…
Une BP = Brigade de proximité
Une COB = Communauté de brigades