Bonjour à tous.
Je crée ce sujet pour vous partager mon retex suite à l’entretien complémentaire que je viens de passer aujourd’hui (le 11/07/23).
J’essaierai de détaillé ce sujet au mieux afin d’essayer de répondre aux questions que vous vous posez peut-être.
Mon parcours :
En 2019, à l’issu de l’obtention de mon baccalauréat, je décide de m’inscrire aux tests de sélection GAV. Je passe toute les étapes et je rentre en école.
Malheureusement en école, j’apprends qu’un proche à moi est tombé gravement malade, j’apprends qu’il n’en a plus pour longtemps, et je décide de rentrer chez moi, profiter de ses derniers instants.
Je suis ajournée pour 1an, et en attendant de pouvoir repasser les tests, je suis des formations auprés de la mission locale, et je trouve finalement une formation d’agent de sécurité que je vais suivre pendant plusieurs mois. Tout cela me prends du temps, je commence à travailler pour mettre de l’argent de côté, et, la gendarmerie n’ayant jamais quitté mon esprit, je décide de repasser les tests.
Je dépose donc ma candidature le 17 février 2023.
Le 27 février 2023, je reçois ma convocation pour les tests qui se déroulent le 21 mars 2023.
Le 28 mars 2023, je reçois le mail qui m’indique que ma candidature se poursuit et le 31 mars je passe mon entretien avec le référent recruteur.
Le 27 juin, réception du mail qui m’informe la nécessité de passer un entretien complémentaire pour le 11 juillet.
L’entretien :
Je suis donc convoquée pour 9h.
J’arrive vers 8h15, je patiente, et je suis rejoins un peu plus tard par deux autres personnes.
Le gendarme nous indiques l’endroit où nous devons nous rendre et arrivé sur place nous sommes accueilis par l’une des psychologues qui nous place dans la salle d’attente.
Un premier retardataire arrive, et la psychologue commence à nous expliquer pourquoi nous sommes ici.
Premièrement, il y a trois cas de figures.
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Vous réussisez vos tests, et votre dossier est directement accepté, pas besoin de passer d’entretien complémentaire, direction la visite médicale.
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Vous échoué aux tests et là c’est le mail qui vous informes que votre candidature est ajournée pour un an.
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Vous réussisez vos tests mais la gendarmerie à besoin d’approndir certaines choses est là c’est l’entretien complémentaire.
Il y a plusieurs raisons qui peuvent vous menez à avoir cet entretien complémentaire, et seule la psychologue qui vous recoit sait pourquoi vous êtes là.
Il peux y avoir eu des contradictions dans votre inventaire de personnalité, et sachant que lors des tests les seules réponses que vous pouvez donner son « d’accord, pas d’accord, etc… », vous êtes à cet entretien pour pouvoir justifier tout simplement vos réponses et expliquer pourquoi vous avez mis ça, à tels questions.
Une autre raison qui peux faire que vous êtes ici, c’est suite à votre entretien avec le référent recruteur. Peut-être que vous lui avez parler de choses de votre vie, de votre famille, de choses passés, qui lui a semblé bon d’approfondir. Le référent recruteur n’est pas psychologue, ce n’est pas son travail. Voilà donc pourquoi il y a du juger bon d’approfondir ça avec une psychologue.
L’enquête de moralité peut aussi être une des raisons de votre présence à cet entretien complémentaire.
La psychologue nous as bien précisé qu’il y avait de plus en plus de candidats pour un nombre de place limités, et que tout le monde ne pouvait pas rentrer en école.
Il faut aussi savoir que tout le monde n’est pas fait pour ce métier.
Suite à votre entretien complémentaire, votre dossier sera renvoyé à la DGGN qui l’examinera et vous donnera une réponse positive ou négative. Les délais peuvent varier de plusieurs jours à 1mois environ. La psychologue nous as informé qu’au bout d’1mois et demi si nous n’avions pas de réponse, il ne fallait pas hésiter à relancer le CSC pour savoir où en été notre candidature.
Sachez que comme l’a dit la psychologue l’entretien complémentaire est de plus en plus systématique. Il ne sera sûrement pas généralisé pour tous, dû au manque d’effectif chez les psychologues, mais de plus en plus de personne y passe.
Suite à ces explications, une fille qui été en retard arrive, donc avec 20-25 minutes de retard je dirait, conséquence: elle passera dernière (et en plus de ça, une mauvaise image donnée dès le début…)
Une autre personne présente, n’avez pas rammené son CV et autant vous dire qu’au vu de la réaction de la psychologue, ça n’a clairement pas fait bonne impression non plus…
Soyez donc vigilant, arrivé en avance et prenez bien votre piéce d’identité et un CV !
Passons maintenant au vif du sujet…
L’entretien :
Il y avait trois psychologues et nous étions cinq candidats.
J’étais la première candidate de la psychologue qui m’a reçu et autant vous dire que j’ai bien attendu 1h15 au moins avant qu’elle vienne me chercher…
Je suis dans le bureau de la psychologue, et les questions commencent !
Je dois expliquer comment c’est passé mon enfance, quel genre d’enfant j’étais, comment j’ai vécu la séparation de mes parents, à quel fréquence je les voyais tout les deux etc…
On passe au scolaire ! Quel genre d’élève j’étais, est-ce que j’avais déjà subi des moqueries…
Je répond que oui j’ai déjà eu des moqueries bien évidemment, c’est l’âge où on peux être un peu bête, j’en ai eu sur mon appareil dentaire, mon acné, mais j’ai tout de même précisé que ça n’a jamais été de l’acharnement ou même de l’harcélement, juste des remarques que j’ai déjà pu avoir.
Elle me demande si suite à ça j’en ai parler, si j’ai vu un psychologue etc…
Est-ce que j’ai déjà redoubler? Sauter une classe?
On passe à ma personnalité, mes qualités, mes défauts, ce que je pourrais améliorer, est-ce que j’ai des amis, est-ce qu’ils viennent de chez moi etc…
On parle aussi beaucoup de la gendamerie évidemment: quel unité je souhaiterais rejoindre, où je souhaiterais être affecté, est-ce que ma copine est consciente de ce que celà implique, comment je vois ma carrière en gendarmerie (court-terme, long-terme)?
Et là bien évidemment on passe à la fameuse question:
Est-ce votre première candidature?
J’explique que non, j’explique les raisons de mon départ, et là bien évidemment beaucoup de questions sur comment j’ai gérer tout ça s’en suivent…
Les fameuses questions: avez-vous déjà eu affaire à la gendarmerie, en tant que victime ou autre?
J’ai porté plaintes 2fois, pour un vol avec effraction dans ma voiture, et la deuxième une agression par mon voisin.
La psychologue nous avez précisé qu’ils étaient au courant de ces informations, et que si nous n’étions pas honnête, nous n’avions rien à faire ici. Alors j’ai été honnête et j’en ai parlé.
Je ne saurais vous faire la liste de toute les questions mais bien évidemment la fameuse question du port de l’arme, des missions qu’on peut appréhender etc etc…
J’ai beaucoup pû parler de mon métier d’agent de sécurité quand elle me posais des questions sur la mort, étant donné que j’y ai déjà été confronté… Elle m’a demandé si j’avais du voir un psychologue, si il m’arrivait de mal dormir la nuit à la suite de ces évenements, si j’avais des regrets à la suite de ces interventions, si j’avais ressenti du stress, etc etc…
L’entretien à duré je dirai 40-45 minutes à peu prés…pas loin d’1h.
Sachez que la durée ne veux rien dire. Ce n’est pas parce que votre entretien dure 30min ou 1h30 que ça veux dire quoi que ce soit. On a tous des vies et des parcours différentes, certains parlent plus que d’autres, donc forcément ça joue sur la durée, mais ça n’impacte en rien votre candidature.
Bref j’ai été la plus honnête possible dans mes réponses sans dire trop de choses qui pourraient me porter préjudice évidemment, maintenant ce n’est plus entre mes mains et j’attends la réponse.
J’espère que ce RETEX aura pu vous donnez une idée de ce qui vous attends, et bien sûr si vous avez des questions, n’hésitez pas.
Bon courage à tous dans votre parcours