Je m’apprêtais a m’inscrire pour le concours SOG quand je me suis rendu compte que mon traitement pouvait poser problème.
De mes 18 ans à mes 25 ans (j’en ai 29) j’ai fais ce que l’on appelle un TAG, en gros anxiété généralisée et quotidienne. Ça n’est pas considéré comme une pathologie. Mon médecin m’a traité avec un médicament considéré comme anxiolytiques/antidépresseurs (je précise que je n’ai jamais fait de dépression)
Seulement ce traitement je dois le garder. Il créé une accoutumance et je mettrai sûrement plusieurs années a réussir à l’arrêter totalement.
Ce cas peut-il être éliminatoire au moment de la visite ? Cette anxiété ne s’est jamais présentée en situation de stress ou au travail. Je n’ai aucune problème à rester calme y compris dans des situations stressantes (dans la vie d’un civil)
Si tu en parles à la visite médicale il y a 95% de chance que tu sois inapte. Sache que le médecin militaire n’a pas accès à ton dossier médical civil.
Mais est-ce bien l’idéal de cacher cette information ? Et si le médecin demande si j’ai un traitement, je ne peux pas mentir. J’imagine que si cela est considéré comme une raison d’inaptitude ça n’est pas pour rien. Cela doit être fait pour me protéger et protéger les collègues non ?
Agis en ton âme et conscience. Je ne suis pas médecin mais en gendarmerie tu sauras que personne ne prend de risque, c’est toujours l’effet parapluie.
Si les collègues dépressifs qui ont mis fin à leurs jours avaient eu un traitement adapté, peut-être qu’ils ne seraient pas passés à l’acte . Je pense qu’il faut désacraliser les traitements médicamenteux de ce type car c’est un réel tabou en gendarmerie.
Tu penses que tu serais moins dangereux si tu arrêtais ton traitement vu tes antécédents ? Tu vois c’est pas si simple… Étant gendarme, je préfère un collègue stable traité qu’un collègue instable sans traitement.
La question que je me pose c’est est-ce que tu as le genre de traitement qui nécessite de voir ton médecin traitant tous les 28 jours ? ou de voir le psychiatre ?
Vu qu’en école SOG tu seras tenu en école les premières semaines sans pouvoir sortir, est-ce qu’au niveau de tes renouvellements d’ordonnance ça tient ?
Autre chose, je ne sais pas exactement ce qui est analysé lors du test dépistage stupéfiant, mais est-ce que la molécule de ton traitement risque de ressortir au résultat ou pas ?
Après ça veut dire que si traitement à continuer en école, si tu veux le cacher, est-ce que la prise est compatible avec les contraintes de l’école ? Est-ce que tu peux le prendre à n’importe quelle heure ou pas ?
Je ne suis personne pour te dire quoi faire, c’est ta seule décision, mais voilà je pense qu’il faut réfléchir aux contraintes posées par la prise de son traitement (d’où les questions posées au-dessus, qui n’appellent pas forcément de réponse, c’est plus pour t’aider à réfléchir à tout ça) + le fait de le tenir secret, et tenir ça pendant 9 mois voir plus car une fois l’école finie et arrivé à ton affectation, déballer ça d’un coup face à des collègues qui ne te connaissent pas, monogalon… A toi de voir. Surtout si symptômes de sevrage possibles si tu n’est pas régulier dans la prise.
Pour ce qui est du tabou regrettable concernant ce genre de traitement je suis d’accord avec Zaykan.
Je suis complètement d’accord avec tes observations. A mon avis, bien que ce soit traitement léger simplement pour de l’anxiété, ça n’est pas compatible. Et comme tu dis je ne me vois pas jouer a cacher ça.
Je suis très déçu, surtout que ça fait des mois que je me prépare physiquement, mais c’est peut être mieux pour moi. Apres tout ces règles n’existent sûrement pas pour rien.
Après n’hésite pas à creuser le sujet avec ton médecin traitant ou ton psychiatre peut-être, est-ce que des thérapies alternatives (type TCC ou hypnose par exemple) pourraient t’aider à réduire la durée de prise de ton traitement ? ou un nouveau protocole concernant la molécule que tu prends qui pourrait avoir le même effet de raccourcir la durée totale de prise ?
Ne te fais pas trop d’espoirs, je précise que je n’ai pas de connaissances là-dessus mais je te lance des pistes, qui sait
Le pire c’est que je n’ai même pas de psychiatre. Pas besoin car je vais très bien. C’est simplement une anxiété récurrente due a un déficit de sérotonine. Et avec le traitement tout va bien. Mais sans traitement disons que je suis juste anxieux tout le temps. Rien de grave, c’est pour mon confort. Mais je ne pensais pas que cela pouvait être aussi gênant du point de vue des médecins militaires.
Je compte en effet poser la question au médecin pour voir.
Je comprends que ça soit gênant pour eux, ils engagent leur responsabilité, la question qu’ils doivent se poser est « et si pour une raison x ou y il ne prend pas son traitement, et que cette anxiété altère son discernement/jugement », tu vois ce que je veux dire ?
Je te souhaite en tout cas de trouver une solution qui te satisfera