Coup de gueule (appel à l'aide) - Considération GAV au sein de la Gendarmerie

Je suis bien d’accord haha mais le commandement nous le permet pas forcément malheureusement… D’ailleurs j’aurais une petite question je suis GAV et mon CB nous fait détapisser les logement des sous officiers non occupés et demain on doit installer de la fibre de verre, j’ai jamais fait ça et j’ai pas vraiment signer pour ça en m’engagent même si je suis pas contre de faire des taches mais cette semaine je me tape 10h de casernement à faire que ça… Enfin bref je me demandais juste si mon CB avait vraiment le droit de nous faire faire ce genre de tâches ? Sachant que ça appartient à la mairie c’est la mairie qui s’occupe de l’entretien de l’espace vert et des réparations dans les logements.

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J’ai pas les textes en tête mais pour moi ça rentre dans le casernement. Tu verras que les mairies dans leur globalité gèrent mal les logements des gendarmes :joy:. Pour te dire j’ai vu une capitaine peindre les bureaux de la compagnie il y a quelques jours.

Puis on parle de rafraichissement pas de réparation, sur la même base qu’un contrat locatif je suppose que ça n’incombe pas à la mairie.

une description étrangement familière :thinking:

Bienvenue au club :sweat_smile: Le casernement, la base…

Bonjour à tous,

Je me permet de créer ce sujet pour pouvoir apporter des réponses à mes questions et à d’autres potentiels GAV.

En trainant sur Internet, de nombreux témoignages soulignent le fait qu’en brigade les GAV sont traités comme des bons à rien, destinés à passer le balais et faire le ménage et très peu de témoignages positifs remontent. Je suis conscient qu’en tant que GAV, on ne fait pas que des patrouilles, des enquêtes et que les taches ménagères font partie du travail de GAV. Mais est-ce vrai que les GAV ne sont pas respectés et ne font que le travail ingrat ? Et mon autre question est plutôt destinée aux SOG et aux OG (mais tous le monde peut répondre ^^) : Qu’attendez vous ou que faut-il faire pour montrer, qu’en tant que GAV, nous sommes motivé par le métier de gendarme et gagner la confiance de personnels de notre brigade

Je vous souhaite de bonne fêtes !

Malheureusement des fois tu auras beau tout faire et être parfait(e) certains te feront chier. Tu as aussi de très belles personnes en gendarmerie, tout dépend de où tu tombes.

Fais ton job du mieux que tu peux au moins sur le boulot on pourra rien te reprocher.

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J’ai 33 balais
Rentré en gendarmerie à 29 ans, en unité à 30, j’ai 3 ans de mono galon derrière moi.

Vous vous doutez bien qu’à 30 balais, j’ai bossé avant, et pas qu’un peu: master en écologie suivi de postes de chargé de mission / agent de terrain / vendeur à speedway (en attente de mon incorporer).

Ben croyez moi: tous mes supérieurs ont encore tendance à me parler comme si j’en avais 18 et que je sortais du ventre de ma mère. Paradoxalement, ce sont les jeunes gendarmes et jeunes chefs qui viennent me poser des questions sur des choses qu’ils savent, mais pour lesquelles ils ont des doutes.
Par contre quasiment tous les officiers me traitent comme si je ne connaissais rien à la vidéo alors que j’ai une expérience plus importante qu’eux.

Tout ça pour vous dire, comme dit plus haut, c’est pas qu’au niveau des GAV, c’est l’institution qui est comme cela. Y’aura des râleurs partout et leur but sera de vous rabaissez.
Ben on s’en tape, ce qu il faut c’est tout donner, comme ça le soir dans la glace on est fier. Et soyez certains qu’un jour ça paiera, oui c’est dur, mais avec du recul vous y arriverez.

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Bonsoir,
Je ne suis pas gendarme, mais il s’avère que j’aspire à l’être. Je prends beaucoup de temps pour lire tous vos témoignages, les expériences et tout ce qui en découle. J’imagine qu’effectivement, parfois, en tant que GAV il doit être difficile de supporter une hiérarchie ringarde qui ne pense qu’à réprimer le grade inférieur au sien. Cependant, avec beaucoup de naïveté et sans doute de par un passé déjà plus ou moins vécu (j’ai fait les para en tant qu’EVAT) quand on a du répondant, sans être dans l’insubordination, parfois les gens nous lâchent la grappe. Ajoute à ça un travail productif et le sacrifice d’un peu de ton temps pour aider autrui, alors souvent les choses peuvent changer.

En tout cas, je souhaite à tous ceux qui lisent les postes de ce forum de ne pas être découragé. Et, qu’au contraire, c’est une source d’inspiration pour savoir comment mieux réagir et embrasser une carrière prospère. Bonne continuation à tous, et merci pour ces partages de connaissances.

J’espère pouvoir être pris en esog.

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Je viens donner sur le sujet mon point de vue de vieux chibani de la vie mais jeune en gendarmerie :slight_smile:

Dans le civil, on voit dans les entreprise les « anciens », ceux qui sont là depuis des années et des années, qui dénigrent facilement les nouveaux, parce qu’ils « savent rien faire », ou que « les jeunes ne veulent pas bosser », et aussi « nous c’était autre chose ». C’est courant.
Le truc, c’est que c’est un peu pareil partout : les vieux sont doucement poussés par la sortie, et voient arriver des jeunes recrues et le fossé générationnel qui les sépare.

Je ne sais toujours pas ce qui entre en ligne de compte. Le fait de voir que doucement on va les remplacer ? Qu’ils ne comprennent pas comment fonctionne cette nouvelle génération ? Ou que les nouveaux doivent être formés, et qu’il s’agit d’une charge supplémentaire pour eux ? Un peu de tout ça ?

Pour avoir eu à gérer des apprentis, je peux dire que certains sont indécrottables (et pas faits pour le métier qu’ils ont choisis) et effectivement dans de tels cas, c’est difficile… pour l’apprenti comme le formateur. D’autres sont motivés et visiblement faits pour le métier, et ça passe facile. Entre les deux, il y a ceux qui ont des capacités mais pas de motivation, et ceux qui sont remontés comme des pendules mais beaucoup de mal à apprendre. Avec toutes les nuances possibles entre deux.

Si j’essaye de transposer ça à la gendarmerie, les GAV sont en quelque sorte les apprentis, les SOG les maîtres d’apprentissages et les officiers les patrons.
Les SOG devront montrer les ficelles du métier aux GAV, et ça peut représenter parfois une charge supplémentaire de travail plus ou moins conséquente selon les cas.
Les officiers… il faut se dire que c’est sans doute ceux avec qui tu as le moins de contacts directs (la sacro-sainte VH à respecter…), donc au pire hein…

Dans l’ensemble, il faut « s’endurcir ». Faire avec. Apprendre à s’en foutre. Tu fais ce qui t’est attribué, du mieux possible et dans les délais donnés, en ayant une attitude irréprochable. Les autres, laisses-les dans leur truc. S’ils aiment faire la gueule, médire, pas dire bonjour, très bien. Fais ton truc. Continues à dire bonjour, même dans le vide (la poignée de main, on oublie, de toute façon maintenant depuis le COVID hein…).
À force de travail bien fait et de bonne tenue, tu auras la confiance et la gratitude de ceux qui s’intéressent à toi et te traitent bien, et c’est tout ce qu’il te faut.

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Déjà vécu :sweat_smile:, heureusement tu as la région des fois qui fait péter ce genre de décision pour éviter de faire partir tous les gendarmes pour des futilités.

Un camarade anciennement EG à moi n’a pas donné d’argent à un pot de départ ça a joué sur un deuxième refus de CAG. Bien sûr c’est tourné autrement, mais la région a fait sauter cette décision et a obtenu son CAG.

Ah oui quand même… :thinking:

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C’est comme partout, ya du bon et du moins bon.
Des bons camarades et des moins bons !

Quoi qu’il arrive, en gav si l’herbe est jaune change de boutique et va voir si l’herbe est mieux à côté !
Et les camarades changent assez vite donc lambiance aussi !

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