Ayant eu un parent professeur, j’ai pu voir d’assez prêt ce que pouvait être le travail qui vous incombe.
Malgré tout, il reste effectivement très différent de la gendarmerie.
Comme dit plus haut, ça va dépendre des sacrifices que vous acceptez de faire.
Par ailleurs, de savoir ce que vous quittez et pour quel métier.
Si c’est le judiciaire qui vous intéresse, vous allez passer par une brigade territoriale. En fonction des affectations, le mode de vie et la vie sociale se voient complètement modifiés.
Entre les astreintes, les heures non anticipées que vous passerez au bureau suite à une affaire à traiter urgemment, les horaires de nuit et ce qui s’en suit, il faut vous préparer à l’éventualité que ce changement de vie ne vous convienne pas.
C’est un métier qui, bien que passionnant, est extrêmement chronophage et prenant mentalement.
La vie en caserne, c’est particulier aussi. On aime ou on déteste, mais on vit quotidiennement avec ses collègues de travail en tant que voisins.
J’ai tendance à dire que c’est un mode de vie.
Concernant votre couple, c’est un peu pareil. Ayant un conjoint qui travaille dans le civil, il est très compréhensif vis à vis de mes horaires et on arrive à s’organiser différemment. Il m’a toujours connu dans le métier et c’est devenu normal pour lui.
Nous n’avons cependant pas d’enfant et je crois savoir que c’est une organisation à trouver lorsqu’on en a en tant que Gendarme !
Maintenant, ça reste un beau métier. Mais effectivement, tentez d’abord la réserve. Ça vous permettra de discuter avec des militaires présents en brigade, de voir leur manière de fonctionner, leurs difficultés et ce qui s’en suit.
Ça peut être un bon moyen d’infirmer ou de confirmer vos doutes, plutôt que de vous lancer dans une aventure sans vraiment être sûr de votre choix.
Je vous souhaite de trouver votre voie en tout cas.
Bon courage pour la suite !