Bonjour, je publie ce message car j’ai des doutes concernant mon projet professionnel. Mon objectif final est de rejoindre le GIGN en tant qu’officier. Je me demande s’il est préférable de commencer comme sous-officier et de grimper en interne, ou de tenter directement le concours d’officier. Cependant, étant en réorientation dans mes études, cela signifierait attendre cinq ans de plus avant de pouvoir intégrer l’institution. De plus, j’ai entendu dire que les tests de sélection pour les officiers sont particulièrement difficiles. À 22 ans actuellement, si je réussis, je n’intégrerais le corps des officiers qu’à l’âge de 27 ans. Ne serait-il pas plus judicieux de passer par le concours de sous-officier ?
Bonjour,
Devenir officier ou sous-officier en gendarmerie représente deux approches différentes du métier, surtout au sein du GIGN. Tout d’abord, il est important de déterminer ce qui t’intéresse le plus : commander ou exécuter ? Ensuite, il faut savoir que les tests sont extrêmement longs et difficiles. Il est possible d’être recalé dès la première tentative. Il existe dans certains départements des classes prépa talent qui préparent les futurs officiers a réussir le concours mais il faut avoir un master et moins de 26ans
Je ne connais pas ton niveau d’études actuel, mais si tu as un bac+2, il te manquera trois ans d’études soit une licence pour obtenir un master, puis 2 ans en tant que EOGN. Cela signifie que tu seras officiellement gendarme vers l’âge de 27/28 ans. Tu devras ensuite avoir quatre ans d’expérience en gendarmerie avant de pouvoir passer les tests du GI, ce qui te fera 31/32 ans. Il est important de te préparer physiquement pendant toutes ces années, bien que parfois cela puisse être difficile pour les officiers d’avoir du temps libre, à moins que tu choisisse une unité/subdivision plus souple qui te permet d’avoir du temps libre…
Personnellement, je pense qu’il serait judicieux de commencer en tant que sous-officier. Cela te donnera plus de temps, et le concours, si tu es bien préparé, ne sera pas insurmontable. Ensuite, 1 an d’école et quatre ans de service dans une BT ou toute autres unités ou subdivisions te permettront d’acquérir de l’expérience, des responsabilités et de l’action et tu seras toujours en dessous de la barre des 30 ans lorsque tu postuleras pour le GI.
Cependant, cela dépend de toi et de tes préférences si tu souhaites exécuter ou commander. De plus, même en tant que sous-officier, tu pourras plus tard passer le concours officier en interne.
J’espère t’avoir un petit peu aidé
Excuse moi a l’heure où je te réponds.
Je t’ai répondu en message privé
Le sujet date légèrement mais pour moi je comprends tes interrogations, cependant ton raisonnement me semble contradictoire. Tu veux intégrer une unité d’élite qui exige rigueur, persévérance et stabilité, alors que jusqu’ici, tu n’as pas réussi à mener un projet à terme. Ce n’est pas une critique gratuite, mais une réalité à considérer : un officier doit être un modèle de leadership, de discipline et de constance.
Tu sembles hésiter entre deux voies, mais la question principale est : es-tu prêt à t’engager pleinement, quel que soit le chemin ? L’un comme l’autre demandera un investissement total. Passer par le concours de sous-officier te permettrait d’intégrer plus rapidement et de prouver ta valeur sur le terrain avant, éventuellement, d’évoluer en interne. L’option officier, elle, demande une formation longue et un concours difficile que seuls les plus solides réussissent.
D’un autre côté, tu dis avoir trouvé un équilibre et une stabilité personnelle, mais tu crains de les perdre en intégrant la Gendarmerie. Or, une carrière au sein d’une unité comme le GIGN implique des sacrifices et une vie rythmée par les impératifs opérationnels. Es-tu prêt à assumer cela sur le long terme ?
Si ton objectif est vraiment le GIGN, le plus important n’est pas de choisir la voie la plus courte ou la plus facile, mais de te donner les moyens d’y arriver en travaillant ta discipline, ta persévérance et ta capacité à aller au bout de tes engagements.
Bon courage dans ta réflexion.