Dilemme: principes ou passage de carrière?

Salut à tous je viens vers vous pour avoir un avis.

J’ai fait un signalement stop discri récemment pour de gros dysfonctionnement et manquements déontologiques de gendarmes de ma brigade.

Ce que je dénonce: une intervention où un MEC m’a insulté de tous les noms d’oiseaux, menacé de mort et filmé avec son téléphone pour « m’arracher la tête avec des potes s’il me croise ». Les OPJ n’ont pas placé en GAV le MEC par fainéantise (caméra piéton activée). Pas de CR au commandant de compagnie, faux CRO… J’ai quand même déposé plainte 3 jours après pour me protéger. Alors là… je leur ai « planté un couteau dans le dos », « il est fragile » « il est sensible » « il faut qu’il travaille dans es bureaux ». J’étais plus invité au pot brigade, on me critiquait tout le temps.

  • Un collègue m’a rapporté des propos homophobes tenus dans mon dos" il aime sucer" , « il aime se faire enculer »… Des blagues sur mon conjoint aussi.

  • Une blague raciste de mon tuteur pendant une GAV: « il a pas une tête à s’appeler Patrick, vu son odeur s’il se lave il sera peut-être plus noir » et ce devant tous mes collègues et le GAV. On a échangé par SMS sur le sujet et il a reconnu avoir tenu ces propos, donc preuves écrites. Un de ses collègues a même dit vouloir « m’emplafonner » par écrit…

Tous ces faits ont été rapportés et il y a eu une enquête de commandement sauf qu’ils ont menti comme des arracheurs de dents et se sont couverts entre eux à l’exception de quelques collègues bienveillants.

Résultat: rien pour eux et je ne suis victime de rien selon l’inspection générale malgré les preuves écrites. Soit disant que seulement 3% des stop discri « sont fondés »… :joy:.

Bref que faire? Renoncer et me taire pour ne pas prendre le risque de ne pas passer de carrière ou me battre et continuer à dénoncer ces faits y compris devant le défenseur des droits si besoin?

Je précise aussi avoir fait une RPE car on m’a fait comprendre qu’il fallait que je parte… j’attends encore la réponse.

4 « J'aime »

D’un certain côté si tu pars c’est laisser la « gendarmerie » de ces personnes impunie et proliférer, l’institution est surtout faite des personnels qui l’a composent et j’imagine aisément que ces comportements n’auraient pas pu avoir lieu dans les brigades que je connais. Mon humble avis serait de continuer à te battre tout en restant dans cette maison; trop belle pour être dégoûté par des camarades qui n’en valent pas la peine.

Que mon avis :+1:

1 « J'aime »

J’adore mon métier de brigadier, aider les gens et je fais ça par réelle vocation.

Ça rejoint un peu le sujet de la considération des GAV, y’a des anciens qui veulent rien foutre et qui pensent pouvoir tout dire ou faire comme ils le souhaitent…

J’ai pas l’intention de changer de job, maintenant on m’a conseillé de ne pas trop faire de vague tant que je ne suis pas de carrière… Dilemme.

Surtout qu’appliquer de la déontologie et ne pas accepter d’être critiqué/discriminé n’est pas faire des vagues à mon sens.

7 « J'aime »

Quand même dommage qu’il existe encore des gens comme cela avec ces propos là à l’aube 2024…
Hélas pas de bons conseils, si ce n’est qu’effectivement ça vaut le coup de persévérer et de ne pas croire certaines personnes qui forcent les autres à partir.
Après il existe aussi cette réalité là où les monogallons sont pas considérés, et effectivement faut ronger son frein jusqu’au passage de carrière.
J’aimerais avoir une réponse toute faite à t’apporter, hélas ta souffrance et réelle et je ne peux la comprendre car je ne suis pas dans cette situation.
Mais accroche toi quand-même.

5 « J'aime »