Ma question va plutôt cibler les madames ayant la même pathologie que moi : est-ce qu’avoir de l’endometriose est un « frein » voire une contre-indication médicale pour se lancer dans une carrière de gendarme ?
Je sais que cette pathologie différe selon chaque femme (douleurs, durée, symptômes, etc), je suis à un stade avancé où je vomis pratiquement automatiquement le premier jour de mes ragnouts, je tiens bon - difficilement, mais je lutte et je tiens la face - contre mes douleurs.
Si je risque de rater environs 8 jours (1j/mois) de formation sur l’année en école de gendarmerie (enfin plutôt une demie journée, comme en général le pic de douleurs est plus intense dans l’après-midi me concernant), est-ce « éliminatoire » durant la formation de 8 mois en école ?
à côté de cela, je suis sportive, je sais quoi prendre pour anticiper et soulager un peu les crises (Antadys), mais je vous avoue que ce seul point me fait peur…
Cela fait quelques mois que j’ai déjà commencé à me préparer au concours du SOG, j’espère que ma préparation ne sera pas vaine…
Salut,
Je suis pas vraiment concerné, même pas du tout puisque je suis un homme!
Pour apporter un éclairage, au niveau médical dans les textes, il est écrit pour l’ endométriose pelvienne , si elle sans signe fonctionnel, G=2 donc c’est OK. Avec signes fonctionnels, G=3 ou 4, là ça passe pas.
Aussi, si tu décris des douleurs vraiment importantes et un état où tu n’es pas bien systématiquement au début du cycle, que ce soit pour l’école ou même après sur le terrain, comment envisages-tu de gérer?
Pour l’école en tant que telle, la seule possibilité de ne pas aller en cours, c’est d’être mis en « arrêt » ou « repos » par le médecin de l’école. C’est soit infirmerie soit cours, y’a pas d’autre option. Mais si tu y vas chaque mois ça pourrait vite alerter le médecin non?
Si ton endometriose est si sévère, cela va poser problème à l’école et en unité… tu ne peux pas t’absenter tout les mois une semaine…
J’ai connu une fille à l’école qui avait l’endomètriose, elle l’a pas dit au médecin militaire sinon elle aurait été mise inapte. Elle n’avait pas de vomissements mais je l’a voyait se tordre de douleur dès qu’elle était seule ou avec des gens qui étaient au courant…
Elle est aujourd’hui OPJ mais elle ne s’arrête pas quand elle est en crise car tu ne peux pas…