Ca fait de la lecture et en même temps, j’ai essayé de faire court et complet à la fois 
Je pense que la GMAR est déjà quelque chose de plus « intime », après je pense que c’est surtout le lieu où l’on est. On est vraiment dans une grosse boutique et l’espace logement est à part du lieu de travail, donc c’est vraiment vague de départ à 8h et vague de retour à 18h. Sur des petites BSL ou autre, je pense que c’est plus convivial. Et je dis souvent « l’ambiance est celle que l’on créée », il y a clairement des endroits où en a des retours très négatifs sur l’ambiance et d’autres des retours très positifs, mais si on arrive et que l’on cultive cette mauvaise ambiance, forcément ça ne peut pas changer.
J’ai précisé maritime parce qu’on passe de la GM à quelque chose plus typé brigade, donc pas le même rythme pour le militaire et pour la vie de famille par conséquent. J’ai cru comprendre que c’était plutôt GD pour toi, donc je pense que la vie en GMAR est plus proche de ce que vous pourrez vivre.
Pour la salle de sport, on en avait une à l’escadron (on vivait juste au dessus !), forcément ça permet de voir du monde. Les familles avaient accès (et les tarifs sont très avantageux !), elle était très bien niveau matos.
Là où on est actuellement, pas de salle, mais un partenariat avec un salle de sport pas très loin.
Dans les brigades, je n’ai jamais trop vu de salle de sport, mais souvent il y a toujours un peu de matériel dans le coin du garage et certains se font des petites séances à 2-3 le soir ou sur le temps de midi.
Ce qui ne plait pas, souvent, c’est l’aspect très collectif : vivre ensemble h24, avoir l’impression que les voisins nous surveillent. Je n’ai jamais trop ressenti ça. Au contraire, je trouve que ça a même un côté rassurant de se dire « le jour où il arrive un truc, quelqu’un s’alertera ».
Dans les autres trucs négatifs, il y a les logements, pas toujours très salubres et pas toujours adaptés à la composition familiale. On a eu la chance de ne pas avoir de logements « trop petits » (à part 6 mois dans un 31m², on a toujours eu des T4 ensuite). Par contre, on a eu le droit aux rats, aux cafards, aux fourmis, au nid d’abeilles, aux insectes xylophages… et j’en oublie certainement.
Dans les choses plus positives, comme je disais, vraiment la cohésion. Tous les problèmes que j’ai pu rencontré, même si mon conjoint était absent et ma famille à des centaines de kilomètres, je ne les ai pas affronté seule.
Il y a des beaux moments de partage, de convivialité et, quand on était en mobile, j’ai toujours ressenti ce côté « grande famille ». J’espère retrouver ça lors de notre prochaine mutation.
Une chose que j’apprécie personnellement dans ma vie de conjointe, c’est les absences. Certaines, je les ai attendu impatiemment ! Ca fait énormément de bien de pouvoir se retrouver seule et couper un peu de tout ce rythme. C’est quelque chose qu’il n’y a pas en GD et que certaines peuvent très mal supporter, mais quand elles ne sont pas trop longues (jusqu’à 1 mois), je trouve que ça permet vraiment de solidifier le couple, de mieux se retrouver.
A contrario, actuellement, quand il est là, mon conjoint a des horaires fixes, mais s’il était en GD, je pense que j’aurais beaucoup de mal à supporter le fait de ne pas savoir vraiment à quelle heure il rentre, si je l’attends pour manger, si le téléphone va sonner la nuit, etc. Je suis quelqu’un qui a besoin de prévoir et trop d’incertitudes, c’est compliqué pour moi.
Ca me fait d’ailleurs penser à quelque chose que je n’aime pas du tout : les jours de repos le week-end ! On a été habitué, quand il était mobile, à absence = pas du tout là, mais quand il est là, il est là, et pouvoir profiter hors vacances scolaire et hors week-end pour faire notamment de la rando ou certaines activités, c’est royal. Maintenant qu’il a minimum 2 week-end dans le mois, on se rend compte qu’on ne fait rien sur ces jours là, parce que trop de monde partout…
Je pense que quoi qu’il arrive, il faut savoir prendre du recul. Toutes ces choses peuvent aussi avoir lieu dans une vie civile classique, et il y a des gens qui ont des emplois non militaire et qui ne se croisent pas beaucoup pour autant. Ne pas se faire une montagne et voir un jour après l’autre comment ça se goupille 
Un truc que je n’ai pas mis dans la réponse, c’est qu’en devenant réserviste, même si je connaissais bien la gendarmerie avant (mon conjoint était GAV quand nous nous sommes rencontré, donc j’ai vécu concours, école, etc), j’ai vraiment compris encore plus ce qu’il faisait et j’ai beaucoup mieux « rationnalisé » le boulot et sa vie quand il n’est pas à la maison. Je pense que ça a fait beaucoup de bien (je suis de nature curieuse, je posais beaucoup de question et j’avais besoin de visualiser). Ce n’était pas le but de premier de mon entrée en réserve, mais c’est vraiment un gros plus.