Être propriétaire et gendarme

Merci à toi je savais que tu serais de supers conseils :grin:

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Avec plaisir , si ça peut aider certains qui sont dans le flou :wink:

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Non, ça n’est plus d’actualité.

Avant, effectivement, le LCNAS était automatiquement pris en compte comme résidence principale, et toute autre habitation comme résidence secondaire (avec la fiscalité qui va avec).

Maintenant, la gendarmerie considère qu’un gendarme qui est locataire ou propriétaire d’un logement extérieur n’occupe son LCNAS que pour ses obligations de service, et donc réside habituellement ailleurs.
Il est donc maintenant possible d’avoir une résidence principale qui n’est pas le LCNAS.

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Bonjour à tous. J’ai lu vos message et le sujet m’intéresse car je suis en plein dedans.

Je n’ai pas de solutions à apporter car je suis moi même dans le flou le plus total. Si cela te rassure de te dire que tu n’est pas seul dans des situations d’incertitudes.

Pour moi aussi. Le dilemme se pose.
2019-2020 échec aux épreuves SOG ext.
Nous étions en train de vendre notre appartement. Logé temporairement chez mes parents avec mon conjoint et l’arche de noé (1 chat et 2 grands chiens). Mais la vie continue et d’autres projets s’installent. Projet immobilier d’autoconstruction (à 85%) qui se met en route.
Et puis nouvelle cession du concours. 2020-2021. Comme l’échec m’étais resté en travers je me suis réinscrite. Pour me prouver que je pouvais faire un peu mieux. Mais plus vraiment avec convictions.
Le projet immobilier se précise. Mariage et crédit signé en attente de signature chez le notaire actuellement pour le terrain. Les résultats du concours tombent. Je suis dans les 400 à 500. Ma VM prévu dans 15 jours.

Mon boulot actuel me dégoûte. Cela fait 12 ans que je travail dans la même entreprise et j en ai fait le tour. La Gendarmerie a toujours été le métier que je voulais faire. Mais aujourd’hui où tous les voyants sont au vert (ou presque avec la VM) je doit prendre cette « terrible » décision :

  • accepter de le regretter toute ma vie et renoncer. Vivre d’un boulot que je déteste. Peut être en changer un jour quand même. Petite vie tranquille. Avoir du temps libre pour mes animaux (sport en compétition), l’associatif, vie de famille. On est pas si mal finalement…

  • ou aller jusqu’au bout de ce projet. Perdre mon petit confort quotidien. Espérer pourvoir rejoindre mon mari les week-end en école pour l’aider sur la construction (chateaulin est à 9h de route de chez moi et les autres écoles 3h en moyenne. Donc si Chateaulin impossible). Et une fois terminé, la louer ou vendre et ne jamais habiter dans la maison que nous avons créée.

En faite, ce qui me fait le plus de peine c’est de devoir imposer à mon mari de devoir quitter son entreprise. Car je sais bien que je ne n’aurrai pas de place par chez nous et qu’il ne retrouvera pas une entreprise comme celle qu’il a nul part ailleurs. Je me laisse encore le temps de la réflexion jusqu’à la VM.
Si c’est Chateaulin qui tombe, il y a 90% de chance que je laisse ma place.
Pour les autres écoles, ma décision n’est pas encore prise.

Voilà, je ne sais pas si mon post sera utile.
Je n’ai pas l’habitude de trop m’épancher. D’habitude je lis vos commentaires plutôt que d’y participer.
Peut être que de l’avoir écrit ça m’aide aussi à progresser dans ma propre réflexion. Mais une chose est sûr, notre choix n’appartiens partient qu’à nous.

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Concernant ce cas, il y a t-il un texte officiel qui le stipule ?

Dans mon cas mon conjoint occupera notre maison pendant l’école et même après.

Je ne te juge pas, vraiment.

Je pense juste qu’il faut vraiment se poser ensemble et parler.
Dis toi que dans nos vies de couple, tout n’est pas linéaire et parfois nous évoluons plus vite l’un que l’autre et sur un autre chemin que celui voulu.

Ça fait 14 ans que je suis avec lui et mariés depuis 7 ans. Il y a 9 ans son souhait d’être pompier a été plus fort que tout alors que j’avais quitté l’AT pour lui. À ce moment là nous n’étions pas sur la même polarité mais par discussion on y est arrivé. Bien sûr la mobilité n’était pas en cause mais la disponibilité surtout.

La grossesse arrivant, je l’ai passé quasi seule…en passage de grades et de formations j’ai dû encaisser :expressionless:

Puis mon fils né, mon souhait à moi de retrouver une institution était plus forte. Lui bien ancré à son poste. 4 ans de réflexion… Puis 2 ans de concours. Oui il a perdu ses grades aujourd’hui pour se spécialiser dans un domaine où il pourra bouger plus ou moins avec moi.

Je sais que je lui en demande bcp mais il est mari et papa et a accepté de signer aussi pour ça tout comme moi avant.

Ne laisse pas ta place juste pour une histoire de distance ou de sacrifices à faire. Tu le regretteras, comme j’ai toujours pu regretter mon départ de l’AT.

Après nous ne connaissons pas tous les tenants et aboutissants mais prenez vraiment le temps de vous poser. N’hésite pas à aller en brigade ou interroger des connaissances dans le milieu qui te diront certainement que ce n’est pas facile mais que ce n’est pas insurmontable.

Et surtout, ne cède pas à ce sentiment d’appréhension face à l’inconnu.

Je le répète, je ne te juge a aucun moment, bon courage en tous cas

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Ah Arvy cruel dilemme…

Nous sommes beaucoup dans ce cas avec une vie déjà construite (maison, conjoint, enfants, travail,…) , je me retrouve dans ce que tu dis

Un boulot qui si il n’était pas ma passion m’intéressait malgré tout, une maison neuve, une femme, 2 enfants,…
Une vie tranquille en fait, j’aurais pu rester travailler toute ma vie dans cette entreprise, faire mes heures, gagner un bon salaire et attendre la retraite confortablement
Mais mon dieu qu’est ce que c’est chiant!!!

A un moment j’ai fait le point, ma vie n’avait pas de sens. Elle se resumait à faire gagner de l’argent à un patron que je ne connais pas, qui ne me connaît pas. La vie ne peut pas pour moi se résumer à gagner de l’argent

Donc j’ai décidé de changer complètement de vie, quitte à le regretter plus tard:

Je troque les horaires de bureau contre les horaires de gendarme
Je troque la maison neuve contre une caserne pas toujours au top niveau confort
Je troque le salaire de ministre contre la solde de gendarme

J’ai la chance quand même d’avoir une femme qui me soutient dans mes projets. Si elle n’avait pas été d’accord je ne l’aurais pas fait mais là je fonce

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La vie n’est pas un fleuve tranquille pour quelqu’un qui veut en faire quelque chose. Cependant, si j’en crois ce que j’ai connu, et surtout appris, il faut faire ses choix et les assumer à défaut de regretter. On construit par rapport à soi, aux difficultés d’un moment, suivra automatiquement une régularisation et la réalisation de ses espoirs.
La période de changement qui s’annonce pour nous tous va perturber nos habitudes et parfois notre confort immédiat d’autant plus que nous rejoignons une école militaire . Ce qui implique que pendant l’année qui va suivre, notre temps ne nous appartiendra pas.
Pour ceux qui sont déjà en couple et lancer dans la vie , cette période sera automatiquement compliquée à gérer. Mais la récompense est au bout.
Renoncer pour un conjoint, une maison risque à terme de plomber l’avenir. En effet; il y a des hauts et des bas, c’est dans ces derniers qu’un renoncement risque d’être dévastateur!
Certes, il faudra bien mettre les choses au point, et puis il faut voir les cotés positifs, la vie moderne permet de rester très facilement en contact et les liaisons kmétriques sont malgré tout faciles.
Après tout est une question de logistique, une année ça passe vite et c’est avec une promesse d’un avenir à la mesure de ses choix.
Chacun voit midi à sa porte, les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

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Certainement, mais je ne l’ai pas sous la main. Ca doit pouvoir se trouver.

Je tiens l’info de mon CCB et de mon ancien CB, qui sont du genre à être bien à jour sur les textes réglementaires afférents au service, repos, RPC, logements, etc. donc je leur fais confiance

Edit : en cherchant 1 minute, j’ai trouvé que c’était plus subtil que ça.

Le LCNAS du gendarme est de facto sa résidence principale, juridiquement et fiscalement.

Sauf que d’autres notions entrent aussi en compte.
Le mariage, par exemple, oblige les époux à une communauté de vie et « que la résidence de la famille est au lieu qu’ils choisissent d’un commun accord » (art. 215 code civil). Cependant, « mari et femme peuvent avoir un domicile distinct sans qu’il soit pour autant porté atteinte aux règles relatives à la communauté de vie » (art. 108 code civil)

Fiscalement, le foyer « se compose du contribuable lui-même (des conjoints pour les personnes mariées), des enfants et personnes considérées à charge ».

DU COUP. Si le gendarme est propriétaire ou locataire d’un habitation qu’il a choisi avec son conjoint, et qu’y résident le conjoint et les enfants, c’est cette habitation qui est considérée comme la résidence principale (et du coup, pas le LCNAS).

Enfin :
« Si l’administration fiscale ne considère pas le logement de fonction concédé par nécessité absolue de service comme un avantage en nature (CGI art 82), elle a admis il y a plusieurs années que le gendarme puisse avoir une résidence principale différente du logement de fonction, lui accordant même sous certaines conditions, une réduction d’impôt au titre de certaines dépenses afférentes à l’habitation principale en matière d’intérêts d’emprunts contractés avant le 1er janvier 1997 notamment pour l’acquisition ou la construction d’un logement neuf. »

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Concernant le mobilier, est-il possible d’avoir un LCNAS déjà meublé ?

Pour ceux qui gardent leur logement « civil » en plus du LCNAS, comment vous envisagez la chose pour les meubles et électroménager ? Ça nécessite quelques doublons (voir plus si il y a conjoint et enfants)

Existe t’il une aide financière de l’institution pour la première installation ? (Bien qu’ayant anticipé et mis de côté à cet effet)

Non en tant que sous-officier votre logement ne sera pas meublé. Il se peut que la cuisine soit équipé mais c’est rare.

Il n’y a pas daude financière pour la première installation, on va juste te rembourser le déménagement.

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Bonjour,

Pour ma part, je vis en caserne avec mon conjoint qui est GM et les logements ne sont pas du tout meublé. La seule chose qu’on avait c’était un évier dans la cuisine.

Donc il a fallut tout acheter et aucune aide (où alors on a mal été renseigné). Je pense que ça dépend des endroits, mais tu n’auras jamais un appart totalement meublé (lit, cuisine complète, meubles type armoire, table, etc).

A vérifier, mais il me semble que tu peux avoir un prêt à taux avantageux auprès de la gendarmerie.

Pour les quelques logements à l’extérieur de la caserne, il y avait déjà une cuisine en place (plaque/gazinière, plan de travail) pour certains, mes ses logements sont voués à « disparaître », la caserne où je suis veut « rapatrier » les familles en caserne.

Edit : je n’avais pas vu ta réponse @Pauline17 , du coup la mienne n’apporte pas grand chose de plus ^^’

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Se rapprocher du CTAS (service assistantes sociales), il peut te proposer une multitude d’aides dont des secours et des prêts à 0% (pour les sommes de moins 1500e)

Bien le bonsoir, je reviens tard vers toi mais oui il est possible que si tu as un piston sinon il sera très compliqué je te l’accorde.
Mon père par exemple à permis à mon cousin d’être affecté dans l’une des unités qu’il souhaitait et sur un secteur qu’il souhaitait mais cela reste di piston à ce niveau là encore une fois.

Dembele 2 años tardes

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