Je suis complètement abasourdi que les hommes du GSPR fassent à ce point peu attention.
Déjà qu’à « la régulière » (que ça soit GIE,ADT…) c’est totalement interdit d’utiliser ce genre d’appli et je n’arrive pas à concevoir que certains les utilisent en mode publique (si ce n’est pour montrer à quel point leurs vies sont palpitantes)…
Mais alors là que des gars qui ont un poste si sensible agissent de cette manière ça me fais perdre la voix.
Plus largement je me demande si en école (ou pendant les classes pour les autres armées) le sujet des réseaux est suffisamment abordé et si les sanctions sont suffisamment sévères ?
Je ne compte plus les photos type « milimytho » sur les RS avec des comptes publiques.
Pour ma part en Sentinelle j’ai beaucoup de camarades qui ont fait ce genres de photos. Et très clairement avec un minimum d’ingénierie sociale c’était très facile d’en quelques heures réussir à déterminer les lieux et heures de patrouilles ainsi que nos postes de repos.
Un gars s’est fait attrapé mais il s’est juste fais un peu remonter les bretelles par le CDU…
Si ces mauvaises pratiques ne sont pas suffisamment combattues par l’institution la question ne sera pas « est-ce qu’un drame va arriver ? » mais « quand un drame va arriver ? »
Sujet très intéressant merci de l’aborder. N’y a-t-il pourtant pas des cours théorique expliquant et rabachant que choisir l’armée, la gendarmerie, la police, etc… est équivalent à se mettre une cible sur le torse… Ce n’est pas sans raisons que la discrétion est fortement conseillée.
Pour moi l’anonymat dans ces métiers est une sécurité supplémentaire même si comme tu le soulignes ça peut aussi être une forme de « flex » de la part de comparse essayant de se faire mousser sur les RS.
De mémoire, sur Strava la dissimulation des premiers et derniers moments des activités est de base. Est-ce une action volontaire ou serait-ce un manque de mise en garde face aux nouveaux dangers (cf : JO 2024 : Un mail frauduleux envoyé aux gendarmes pour un exercice de cybersécurité )
Petit aparté parce que mes dents grincent quand je vois des commentaires sur le forum ou des futurs paxs fournissent beaucoup d’informations pouvant nuire de bien des façons…
(PS : Beaucoup de numéros sont publiés sur le forum, ceux qui ont un compte snapchat on oublie pas de désactiver la géo-localisation )
Si justement mais c’est tout le temps abordé de façon rébarbative par (bien souvent) un cadre qui ne connait rien aux nouvelles technos. Pour ma part quand on m’a dispensé le cours j’en suis ressorti en me disant « encore un boomer qui déteste les réseaux et n’y connait rien, rien de nouveau à l’horizon »
Je pense qu’il serait bon de montrer aux élèves tout ce qui est possible de faire avec un peu d’ingénierie sociale (sérieusement c’est terrifiant ce qui est faisable et a la portée de n’importe qui avec quelques heures à perdre, je pense que si les gens étaient au courant y’aurait moins de numéros de tel, de photo milimitho avec GPB GIE et encore moins le numéro rang exacte sur la liste d’admission).
Il faudrait que ce genres de cours soient dispensés par des experts du domaine (intervenant extérieur ou des ntech par exemple).
Il faudrait aussi des préventions pour montrer ce qui peut arriver à quelqu’un qui ne respecte pas les prérogatives (avec des mises en situation et pourquoi pas des photos ou même propos choquants).
Mais le mal est plus profond que ça, je me rend compte que la plus part des militaires ne parlent que de ça en permanence et beaucoup ont un besoin pathologique que toute la planète soit au courant de leur profession…
Combien de fois j’ai du trouver des stratagème en soirée pour que le « mili de base » arrête de me bassiner avec ses anecdotes à la con en hurlant pour que tout le monde l’entende…
Combien de gens je croise dans les transports (train,bus…) avec des musettes sur lesquelles sont collés des patch les définissant clairement comme militaire (grade ou autre).
C’est un maux dont l’armée doit guérir à mon sens.
Je conçois qu’on soit fier d’exercer ce métier pour tout un tas de raisons mais il y a une différence entre être fier de son métier et juste n’exister qu’au travers de ça jusqu’à devenir le trait de personnalité principal de certains
Super sujet, qui mérite d’être évoqué lors des formations en école et aussi lors des recyclages divers et variés, en plus de la formation de base sur les réseaux sociaux, si possible en évoquant ouvertement des exemples concrets et récents (j’en vois tellement mettre leur CV sur Facebook en public, où leur appartenance à la Gendarmerie est manifeste voire ostensible en plus d’une photo de couverture et/ou de profil en uniforme, même pour des réservistes). Hélas pour STRAVA, le sujet est loin d’être nouveau :
Et ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres… Les réseaux sociaux, mal utilisés et mal configurés, couplés à l’exhibitionnisme / narcissisme de nombreuses personnes peut mener à de telles situations. C’est vrai que beaucoup de collègues (GN / PN / armées d’active comme de réserve) s’affichent non seulement avec leur véritable identité, mais aussi en uniforme. C’est normal d’avoir la fierté de servir son pays, cependant, il ne faut pas négliger sa propre sécurité et celle de sa famille. Il y a de nombreuses personnes mal intentionnées (d’extrême gauche en particulier mais aussi divers extrémistes de tous poils) qui opèrent un fichage de membres de forces de l’ordre sur les réseaux sociaux car anti-flics (et souvent anti tout ce qui ne relève pas de leur idéologie) en récupérant les infos laissées publiques (et rien qu’avec ça, ils en apprennent énormément) et en traînant sur les différents groupes où les forces de l’ordre sont : groupes de permutation, d’échanges vetigend, d’info sur les différents concours… Donc prudence, réfléchir avant de cliquer sur « publier », vérifier quel public a accès à vos publications, n’accepter en ami uniquement des gens que vous connaissez. C’est la base
Les réseaux sociaux peuvent être des outils formidables, mais il faut les utiliser intelligemment, tout comme STRAVA qui permet de masquer la géolocalisation de départ et d’arrivée et d’être anonymisé. Moins les gens en savent sur vous en regardant votre profil, mieux c’est. Appliquer les principes de base de la prudence, c’est encore mieux.
Je suis d’accord avec tout ce qui a été dit précédemment!
En gendarmerie on reçoit « régulièrement » des « alertes déontologiques » de l’IGGN sur des cas concrets de mauvais usages des réseaux sociaux, des conséquences liées, ainsi que des sanctions disciplinaires et éventuellement pénales.
Mais comme le prouve l’utilisation de STRAVA par des membres mêmes du GSPR, parfois sans anonymat, je pense que le problème est bien plus profond et lié au fait que comme beaucoup de civils, beaucoup (trop) de militaires ne sont pas conscients de ce qui peut être fait au niveau informatique par des personnes un minimum aguerries.
Alalala tellement d’accord! Je m’efforce de signaler au modérateur chaque commentaire qui donne publiquement des coordonnées tph, mail, adresse, service interne qui ne sont pas accessibles publiquement sur internet… les candidats n’ont pas conscience qu’ils ont déjà le devoir de ne pas divulguer des informations internes.
Ceci sans même parler effectivement que des candidats donnent leur classement exacte (permettant d’avoir leur nom prénom), leur TPH, leurs réseaux sociaux, leur lieu et date d’incorpo, etc! De simples recoupements avec d’autres réseaux sociaux et recherches en source ouverte permettent de reconstituer leur identité exact, adresse, etc.
Tout comme des infos sur des unités (brigade, escadron).
En sachant que dès que c’est publié, cela reste éternellement sur internet…
Dans l’idéal un sujet listant les différents dangers encourus par ces données serait un plus non négligeable, que ce soit pour les âmes innocentes ou trop jeunes pour se rendre compte de leurs actions.
Cependant lister des coups bas ou crasses pouvant être réalisés à l’aide de précieuses informations… ça donne des idées supplémentaires…
On n’oublie pas que la formation en école est basée sur le mérite. Certaines suites de carrière peuvent aussi se jouer entre plusieurs prétendants. La jalousie et méchanceté gratuite existent dans bien des métiers,l’institution n’exempt à cette règle.
Descendre des camarades pour grimper dans le classement, se rapprocher plus facilement de sa région natale, d’un poste précis, pourquoi des personnes désespérées écarteraient cette option ?
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