Est-ce que ça vaut le coup de partir vers 19,5 ans de services ?
Peut-on vivre avec notre seul pension ?
Existe-t-il un montant minimum de pension ?
Merci.
Moi aussi je veux bien la réponse.
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Bonjour,
Pouvoir partir bien avant l’âge légal de la retraite, en totalisant un nombre d’annuités suffisant, est un gros avantage du métier de militaire. Toutefois est-ce qu’envisager d’intégrer l’armée en pensant déjà au nombre d’annuités qu’il faudra pour pouvoir en partir est la question à se poser avant d’avoir « goûté au métier » ? Est-ce qu’on y « entre » du fait pour les bonnes raisons ? Sachant l’exigence du métier de militaire au sens large, ses contraintes…Etc… est-ce que se questionner en premier lieu sur un départ anticipé à la retraite, avant même d’avoir exercé ce métier, ne traduit pas une forme de choix à défaut uniquement en raison de ce gros avantage ?
Sans faire de généralité, je ne traduis ici que ma propre expérience personnelle où j’ai pu croiser des collègues ayant rejoint le métier que pour cet avantage, sans réelle envie de l’exercer par ailleurs, qui ont au final rompu leur contrat bien avant le terme exigible pour pouvoir en bénéficier trop malheureux dans leur quotidien car pas « faits » pour ça…
Alors oui il s’agit là d’un gros avantage que n’ont pas la plupart des professions, mais je pense qu’il ne faut pas aborder le métier que par ce biais. Subir pendant 17 ans et demi une profession pour uniquement pouvoir bénéficier d’un départ anticipé peut être long, très long…
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Merci pour ta réponse et tu as bien évidemment raison, toutefois, j’aimerais que l’on reste focaliser sur mes questions: à savoir si l’on peut vivre dignement de sa pension.
Je rajoute à votre réponse que 90% des gens n’aiment pas leur profession et que pour eux attendre 64 c’est très long. D’ailleurs, la France fait partie des pays les plus malheureux au travail.
D’ailleurs, le livre d’Antoine Foucher, sortir du travail qui ne paie plus, en parle très bien:" le mot d’odre n’est plus quel job va permettre de m’épanouir, mais quel job va me laisser un maximum de temps pour vivre ma vie qui est en dehors du monde du travail".
Je me demande si c’est utile après donc 19,5 de carrière de prendre sa retraite puis de s’engager dans la réserve ou même à la PM?
La réserve c’est beaucoup plus intéréssant, car c’est ponctuel: tu vas cumuler ta pension et un petit supplément grâce à la réserve.
Toutefois, la vrai question c’est de savoir si avec la pension tu es libre de travailler ou non
On t’a répondu ?
Deux collègues cstagn m’ont dit:
- 800€ pour un mdc;
- 1200 pour un adc.
Mais l’indice pension des soc n’est pas le même que celui des cstagn.
Il y a tego, mais le simulateur est douteux: un sous off sous contrat aurait une meilleur pension qu’un sous off de carrière ???
Sinon, tu peux faire les calculs à la main:
Indice pension × 75% ×(trimestres cotisés/ trimestre exigés).
Sachant que tu as une décôte entre 17 et 19,5…
Pour ADJ tu c’es?
Cstagn ou sog ?
Pour les sog
Essaye avec ça en utilisant l’indice pension de ton échelon
Alors ?
Pour un SOG ce calculateur donne un résultat fantaisiste et en deçà du réel. Il ne prend visiblement pas en compte l’ajout de l’ISSP par exemple dès l’âge de 50 ans.
Oui…
Un gars sous contrat à une meilleure pension qu’un gars de carrière ?! What the fuck !!!
Je ne sais pas si on peut s’y fier. Le plus simple reste la simulation sur l’ensap.
Un sous-officier de Gendarmerie (GD GM ou GR) est forcément de carrière quand il part à la retraite proportionnelle (17.5 ans pour le mini). Le CAT se passe en début de carrière pour rejoindre le corps des sous-officiers de carrière en tant que gendarme au début. Si on satisfait à cet examen interne et que la notation en unité est suffisante on est éligible. On ne peut indéfiniment rester sous contrat, si on est ajourné une première fois au passage de carrière il y a plutôt intérêt de réussir le suivant au risque de voir le contrat rompu et retour vie civile.
Les officiers encadrement, les cstagn, etc. Peuvent rester sous contrat.
Ma réponse est explicite et concerne les sous-officiers dits ‹ ‹ d’active › › ou ‹ ‹ de terrain › › si tu préfères. Je ne parle pas d’officiers et encore moins de corps de soutien