Je l’ai vécu, pas pendant la formation SOG, mais plutôt pendant la formation GAV, comme toi, qui était beaucoup plus intense psychologiquement. 1 à 2 mois avant la fin j’ai dit à un cadre que j’hésitais à partir, il m’a un peu reboosté. Après, je me suis mis dans la tête que l’école n’était pas la réalité du job, que ce qui m’attendais après était beaucoup mieux (et ce fût réellement le cas, j’ai ensuite vécu mes 3 années de GAV comme mes meilleures années professionnelles). Il ne fallait donc pas que je lâche.
Je me souviens, j’avais pris un petit calendrier, je rayais les jours un par un en étude le soir.
Tu sais, ce que tu ressens beaucoup le vivent sans forcément oser le dire. L’école, c’est une période très particulière, intense, parfois dure physiquement, mentalement, et émotionnellement. On est loin de sa famille, on perd ses repères, on est soumis à la pression des évaluations, du futur classement. C’est normal que tu te sentes fatiguée ou découragée.
Mais rappelle-toi une chose : ce n’est qu’un passage, pas une fin en soi. Ce que tu vis aujourd’hui forge déjà la gendarme que tu deviendras demain. Les doutes, la fatigue, les coups de mou, ce sont des signaux, pas des défaites. Il n’y a pas de honte à les ressentir. Et il y a du courage à venir en parler ici.
Essaye de t’entourer de petites routines : un moment de calme le soir en écoutant un peu de musique ou en lisant un bon bouquin, une photo qui te motive dans ton placard, ou ce petit calendrier dont je te parlais, où chaque jour rayé est une victoire de plus 
Tu es loin d’être seule, et surtout, tu n’es pas moins légitime que les autres parce que tu doutes. Au contraire, c’est la preuve que tu prends cette formation et ce métier à cœur.
Alors accroche-toi. Un jour, tu regardera en arrière avec fierté en te disant : « J’ai failli lâcher… mais j’ai tenu. »
Et si tu veux en parler en privé, n’hésite pas. On est tous passés par des hauts et des bas, et on est là pour se soutenir 