Bonjour,
Alors …
Je ne sais pas trop ce que tu veux dire par « réserviste d’active ».
L’active, c’est l’active, et la réserve, c’est la réserve
Pour les PRSIG, ou PSIGR (on lit les deux), il faut que tu saches que ça n’existe pas partout. Ce sont même plutôt des exceptions.
J’en connais deux, à la Réunion et dans le 74 il me semble. Il n’y en a pas en Franche-Comté, et à ma connaissance, pas en Bourgogne non plus.
Si je devais en constituer un (ce qui est théorique pour l’instant …), je sélectionnerais avec les critères suivants :
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entretien de motivation tout d’abord, et pour éviter les cow-boys,
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disponibilités pour pouvoir épauler le PSIG sur des horaires qui lui soient utiles (souvent de nuit, par exemple),
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capacités physiques générales au moins au niveau des minima PSIG :
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Pratique à bon niveau d’au moins un sport de combat, et avoir bien intégré les conditions de la légitime défense ainsi que les conséquences de certaines techniques ou frappes sur certains endroits du corps humain
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Maîtrise irréprochable de la sécurité avec son armement, et résultats au moins corrects au tir
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Etre prêt à s’entraîner seul (cardio, muscu), avec les autres membres du groupe (cohésion) et avec le PSIG (IP, travail des procédures) sur base de volontariat (ie, convocations à titre bénévole)
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Capacités à savoir faire baisser la température de la personne en face, à savoir jauger son niveau de réponse sans répondre impulsivement aux provocations, et à avoir l’esprit d’équipe
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Etre assidu : si on s’engage, c’est pour faire dans la durée, pas pour faire le beau
Pour le point 6, il faut avoir conscience que, d’une part, il faut acquérir un niveau minimal en IP, MSAA et MAAA que ne donne pas la PMG. Et les heures nécessaires, si elles doivent être payées, vont plomber le budget Réserve. Or ce budget a pour vocation de mettre plus de gendarmes sur le terrain avant tout. Niveau fréquence, j’imagine 1 à 2 séances par mois.