A lire les derniers sujets, j’ai l’impression qu’il faut énormément de concentration pour réussir à tenir une PMG. Je voulais donc savoir si des aménagements étaient mis à disposition de candidats dyspraxiques, et s’il était possible de bosser sur des supports numériques.
J’ai besoin de beaucoup d’énergie pour compenser mon handicap dans la vie de tous les jours (écrire à la main pendant plusieurs minutes c’est un enfer) et ça pose parfois problème quand il faut rester concentré hyper longtemps, j’ai besoin de pauses.
J’ai du coup pas mal d’inquiétudes au sujet de la réussite de la PMG…
Salut, perso lors de ma PMG, des cadres écrivaient à la place des élèves dyslexique, dyspraxique. Je ne sais pas comment il faut faire pour avoir cette aide la, demande à ta SRJ.
salut , tu signale aux cadres et tu as le droit a un tier temps ou une aide qui te conviens , il suffit tout simplement de le signalé a t’es cadre , dans tout les cas ils demande
Je suis finalement sorti breveté de ma PMG
Donc la réponse est oui, c’est faisable (du moins j’ai réussi à le faire avec mes difficultés).
J’ai eu droit à mon ordinateur pour la prise de notes, un ordi m’a été mis à disposition pour les épreuves écrites, et j’ai eu droit au tiers temps.
En résumé, les aménagements que j’avais en milieu scolaire ont tous étés respectés.
Cependant, il faut penser à avoir sur soi les certificats médicaux qui prouvent bien votre handicap et la nécessité de vos aménagements.
Étant également atteint de troubles dys (tiers temps et ordinateur pour les examens scolaires), je voulais savoir si tu as informé le médecin militaire lors de la visite médicale ou si tu as seulement abordé la question sur place au moment de ta PGM avec les encadrants ?
Car j’ai pu comprendre que certains médecins militaires inscrivaient directement la mention « inapte définitif » lors de la présentation d’une personne atteinte de troubles dys.
Pour ma part, j’ai abordé le sujet avec le médecin le jour de ma visite médicale, qui a, je pense, décidé de ne pas l’inscrire dans mon dossier.
J’ai demandé à avoir mes aménagements pendant la PMG et ai ensuite dû fournir l’ensemble du bilan qui avait été fait par mon ergothérapeute (car non transmis, puisque l’info n’apparaissait pas dans le dossier). Le médecin de la base militaire de Sathonnay a pu statuer sur mon aptitude à exercer, et m’a annoncé que tout était bon, que je pouvais poursuivre ma PMG comme tout le monde, et que j’avais droit à mes aménagements pour les examens finaux.
Néanmoins, je pense que la dyspraxie peut tout de même représenter un frein, surtout au recrutement, car tout dépend du médecin sur lequel vous tombez.
C’est à vous de voir si vous souhaitez l’en informer et bénéficier de vos aménagements, au risque de ne pas être recruté, ou si vous préférez le cacher (à vos risques) et compenser suffisamment pour réussir.
Il faut réussir à peser le pour et le contre, ce qui n’est pas forcément simple.
Pour ma part, ma dyspraxie a été décelée très tard (post-bac et après être devenu SPV), j’ai appris à vivre avec ce handicap sans aménagements pendant de nombreuses années.
Ayant réussi à devenir SP sans aménagements particuliers et étant opérationnel sur le terrain au même titre que tous mes collègues, je me suis dit qu’il n’y avait pas de raisons pour que je sois en difficulté sur le terrain en gendarmerie.
Je pense que les mentalités ont encore besoin d’évoluer sur ce genre de handicaps, encore trop méconnus.
Au plaisir d’échanger avec vous.
Bonne journée à tous
