Résiliation d'un contrat d'engagement

Bonjour,

Je suis CSTAGN en service des affaires Immobilières.
Il me reste moins de 3 ans de contrat.
Je veux quitter la gendarmerie.
Ma hiérarchie m’informe que je ne peux pas partir.
Alors qu’ils me font vivre l’enfer au quotidien.

Si je démissionne dois-je payer des frais de résiliation de contrat ?

Merci d’avance

Salut,

Je ne pourrais pas te répondre pour les frais de résiliation… En revanche tu peux te mettre en arrêt pour dépression et te faire mettre inapte par le médecin militaire par la suite si tu subis des pressions/harcèlement. Une amie à moi a fait ça pour se sortir d’une situation similaire à la tienne et perçevoir l’ARE. C’était dans le civil mais j’imagine que c’est pareil en gendarmerie.

Courage à toi :wink:.

J’aime l’institution de la gendarmerie.
Avant d’arriver à mon unité j’avais eu la chance d’être en stage pendant ma formation. Franchement j’ai adoré mais ma 1ère mutation m’a montré une autre facette de la gendarmerie.
Merci
Pour ta réponse

Normalement seuls les Officiers ont une clause de frais de démission et elle est dégressive.
Regarde ton contrat tout doit y être écrit.
Après tu veux quitter parce que le boulot te plait pas ou parce que l’ambiance est pas bonne.
Si c’est l’ambiance et que tu subit des pressions, demande une mutation.
Si c’est parce que c’est le boulot et que ta hiérarchie a un comportement litigieux: faire un cr voie hiérarchique et copie directe à la Direction des ressources humaines de la gendarmerie. (on fait ça que si l’on est bloqué dans son entourage)
De plus entre les voeux, la règle de non résiliation qu’ont tes supérieurs hiérarchiques la démission reste possible.Comme dit ci dessus par voie hiérarchique mais sans copie .
En attendant , ne te met pas en défaut sur la qualité de ton travail.
« l’enfer au quotidien » , c’est quoi exactement, parce qu’après il y a l’étage supérieur qui ne laissera pas passer un excès de pouvoir.
Pour avoir des frais de démission il faudrait que la gendarmerie ait engagé de gros frais pour te former . Ce que je doute.

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Ma formation de spécialiste affaire Immobilière dure 10 mois. C’est la plus chère des corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale.
J’ai 5 mois depuis que je suis arrivé dans mon service. C’est ma 1ère affection.
Je suis arrivé dans un service en sous-effectif, avec
une tension malsaine.
Il y a beaucoup de travail au début j’étais motivé, mais je n’arrête pas de subir des injustices au quotidien qui
m’ont découragé.
Je suis le dernier arriver dans le service je n’ai pas mon mot à dire. Une de mes collègues a pris l’initiative de contacter le conciliateur de la gendarmerie sans m’en parler. Elle trouvait que cette situation est anormale. Moi je me disais que je suis militaire c’est normal. Le conciliateur m’a écouté, mais quand il a rencontré ma hiérarchie. Il a fait le constat que c’était moi le fautif.
Car devant le conciliateur ma hiérarchie soutien l’idée qu’ils vont m’accompagner, diminuer mes tâches et me laisser le temps de prendre mes marques. Alors qu’en réalité c’est tout autre. À ce jour ils m’ont dégoûté de la matière.
J’ai eu un entretien avec ma hiérarchie dont j’ai exprimé mon envie de départ.
Ils m’ont dit que ce ne serait pas possible le seul moyen c’est de démissionner.
Mais même pour ça ils dit clairement qu’ils vont jamais l’accepter.
Ces derniers temps ils me traitent de malhonnête, pas loyale car je suis parti voir le conciliateur sans leur en parler.

En effet, il y a un vrai malaise. La perception des choses sont parfois une question de positionnement, de point de vue: que tu sois à gauche ou à droite d’un objet, tu ne vois pas la même face. Pour une situation, c’est pareil.
C’est pour cela qu’on conseille aux personnes de prendre du recul. Quand on fait quelque chose sous le coup de l’émotion, on fait pas toujours bien.
Peut-être que dans ton cas, faire le dos rond et voir dans quelque temps ce qu’il en est.
Dans notre milieu, militaire et gendarme, le premier réflexe lorsqu’il y a un problème c’est de l’exposer calmement à sa hiérarchie et faire au mieux . Le recours directe à un conciliateur sans avertissement est automatiquement mal pris parce qu’elle se sent mise en défaut et doit se justifier. Tes cadres se sont sentis trahis.
De plus ton départ éventuel mettra encore plus le service en surchauffe par manque d’effectif. La situation s’aggrave.
Et pourtant, je suis sûr qu’ils demandent des renforts.
Ta hiérarchie s’opposeront ( ils ne pourront pas faire autrement) à ta démission, mais même si tu le ressents comme une attaque personnelle , ce n’est pas le cas.
A toi de voir si tu patientes et si tu peux rééquilibrer la situation en passant « un contrat moral ». Après tout, il ne faut que tu te sentes chasser par une situation alors que (selon tes dires) tu étais motivé pour ce travail. Ce serait dommage de mal partir ou pour de mauvaises raisons. Tu traîneras que tu veuilles ou non cela comme un énorme échec , comme un boulet. Et cela pour longtemps.
Fait ton job, du mieux possible, reparle avec ton encadrement, parle de ton ressenti calmement et essaye de comprendre comment « eux » ressentent les choses. Après ta décision impactera directement ta vie et le futur, ça vaut peut être un peu de patience et de réflexion (je sais tu pense avoir tout vu, tout pesé, mais ce n’est pas vrai (fait moi confiance, tu as le nez sur la copie).
Courage, rien ne vaut un dialogue directe.

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Merci énormément pour ta réponse.
Cela m’éclaire mieux sur la situation que je vis actuellement.
Le monde militaire est monde à part, qur je découvre à mes dépend.
Je vais suivre tes conseils et me donner à fond dans mon travail.
Merci encore
Bonne journée

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