Bonjour,
J’ai passé mon entretien complémentaire hier à Maison-Alfort.
Une psychologue viens me chercher à 15h30.
Elle m’emmène dans son bureau, me dit de m’asseoir. Ensuite elle me demande de parler de mon parcours familial, ma vie d’enfance, mes études et ma vie d’aujourd’hui.
Ensuite viens où elle me pose 4 questions :
1: Avez-vous des émotions ? « Oui »
2: Avez-vous de l’empathie ? « Oui ».
Pour qui n’en n’aurez vous pas ? (« j’ai donné un exemple bateau »)
3: Vous arrive t-il de vous énervé ? « Oui, je me dispute parfois avec ma conjointe comme tout le monde, étant très sportif je m’énerve après moi parfois lorsque je fais un mauvais entraînement ou alors contre moi quand je me prends un mauvais coup au kick boxing par ce que j’avais pas ma garde. Mais jamais au point de voir rouge. »
C’est quoi pour vous voir rouge ? « voir rouge c’est perdre ses moyens, ne plus avoir le contrôle de sois même et ses émotions à en devenir dangereux pour les autres ou soit même. Et ça, ça ne m’arrive jamais ».
4 : Qu’apporterez-vous à une équipe ? « Mon sens de l’engagement, mon coté leadership, et mon sens de l’adaptation ».
Ensuite nous avons parlé de mes motivations.
Mais rien d’autre.
Je suis resté poli, souriant, agréable avec une bonne gestuelle des mains et un vocabulaire correct malgré la pression psychologique qu’elle essayait d’exercer sur moi. Parfois et très souvent durant ces 45 minutes elle émettait une sorte de pression psychologique en me posant des questions par dessus des questions alors même que je n’avais pas encore fini d’argumenter mes réponses, je n’avais pas réellement la possibilité d’argumenter mes réponses.
Elle ne laissait paraître aucune émotions, rien, ni même un avis. Elle écrivait et posait des questions en regardant l’heure sur son téléphone.
À la fin l’entretien s’arrête brutalement et me dit « Vous recevrez une réponse sous maximum 15 jours, à la suite de ça vous aurez la visite médicale si c’est favorable, et tout s’enchaînera plus rapidement. C’est bien nous avons pu parler librement de tout »
Car oui j’ai un antécédents datant d’il y a 14ans alors que j’avais 9ans.
Ont à beaucoup parlé de ça et j’en ai parlé très ouvertement afin de lui montrer que je niais rien, que les faits je les reconnaissais malgré qu’a cet âge là comme je lui ai dit, je n’avais pas l’âge ni la maturité nécessaire afin de faire preuve de discernement et de mesurer la gravité et les conséquences de mes actes, que je ne mentais pas, et que j’étais à l’aise avec ce sujet.
Dans la globalité je suis positif, j’ai dis ce que j’avais à dire en restant moi même sans trop en dire malgré qu’a une ou deux reprises j’ai cherché mes mots mais j’en ressort tout de même perplexe car elle ne laissait rien paraître.
Mon entretien de motivation était le 7 Juillet 2023, il s’est super bien passé, j’ai donné toutes mes raisons d’entrer en Gendarmerie, j’ai également répondu à des questions qui apparemment d’après mon référent recruteur les candidats ne savent pas y répondre.
Voilà petit retour d’expérience.
J’en ressort un peu perplexe bien même que je reste positif et que je le sente bien.
Ces sensations sont normal ? Le comportement des psychologues vis à vis des candidats aussi ?
Car c’est vraiment spécial j’étais prêt mais bon surpris
Merci bien !