Bonjour à tous, je vais à mon tour me lancer dans le RETEX de mon parcours CONCOURS/ECOLE. A ce jour j’ai totalement bouclé la partie concours donc je vais faire un retour en différentes parties puis je ferais des mises à jour après mon intégration en école aussi souvent que nécessaire.
Petite mise en contexte avant de commencer : je suis issu du concours MARS 2024 et il est important de noter que j’ai aussi réalisé le concours de gardien de la paix de FEVRIER 2024 (j’y ferais référence à certains moments).
Il faut savoir que je songe depuis longtemps à intégrer les FDO (avec attrait particulier pour la Gie). Je m’étais par exemple inscris au concours en 2021 mais je ne m’y étais pas rendu à cause de mon incertitude et de la dissuasion de certains de mes proches (réfractaires aux FDO). Avec du recul, même si ça m’a fait perdre quelques années c’était une très bonne décision au vu du manque cruel de maturité dont je faisais preuve à cette époque. C’est là que je vais vous dispenser mon premier conseil : prenez votre temps avant de vous lancer, à mon avis ça peut être une erreur de se lancer très jeune dans ce milieu, déjà d’un point de vu des examens et de l’école qui nécessite une certaine maturité et plus tard vis-à-vis de l’intégration en brigade : ça me parait complétement absurde et hors sol de sortir tout juste du concon familial, de n’avoir encore jamais réglé de facture ou fais des courses pour remplir le frigo et à côté de ça devenir le bras armé de la justice. J’ai du mal à exprimer le fond de ma pensée à ce sujet mais selon moi pour régler les problèmes des autres et avoir un impact énorme sur leurs vies (jusqu’à restreindre leurs libertés fondamentales) il faut déjà être capable de régler ses propres soucis et être un peu au courant de la vie réelle et des difficultés rencontrées par nos concitoyens.
Après m’être donc cherché quelques années professionnellement parlant dans le civil le constat était clair : je ne pourrais jamais être heureux en faisant un travail routinier et sans réelle utilité pour le monde. C’est alors présenté comme choix : les métiers de la santé et les métiers de l’ordre. Je me suis tout naturellement dirigé vers les FDO même si pendant quelques instants j’ai fortement songé à la santé. C’est donc, si mes souvenirs sont bons, en Décembre que je me suis inscrit aux Concours GPX et SOG.
S’en est suivi quelques semaines d’insouciance jusqu’à l’arrivé de Février et donc du concours GPX, j’étais très stressé mais ne me suis quasiment pas entraîné en pensant que ça allait le faire Haut la main : les écrits GPX ont étés une douche froide j’ai eu l’impression d’avoir totalement raté (même s’il s’est avéré que finalement non). Je me suis donc un peu plus préparé pour les écrits de SOG en achetant un manuel d’entraînement en E-book. Je n’ai pas travaillé tant que ça (j’ai fait qu’une dissertation blanche) mais j’ai quand même passé quelques heures à réfléchir sur la forme : je me suis fais quelques plans au brouillon mais j’ai surtout passé beaucoup de temps à me projeter mentalement le jour de l’épreuve pour maximiser mon efficacité au niveau du temps. Le stress est très vite monté surtout que je pensais avoir raté les écrits GPX je me disais que je n’avais pas le droit à l’erreur.
J’arrive donc à l’examen écrit, transcris de stress mais avec quand même l’avantage d’avoir passé les écrits GPX le mois d’avant et donc la sensation de savoir où je mets les pied et beaucoup plus de sérénité. J’arrive presque 2h en avance, l’attente est insupportable, je relativise en voyant que je suis loin d’être le seul. Peu de gens parlent devant la salle à part quelques GA qui hurlent en parlant de leurs inters pour bien montrer à tout le monde que, eux, ils sont déjà dans l’institution (franchement arrêtez de faire ça).
On s’installe donc par rangée, c’est plutôt bien organisé, ça déroule bien. On nous explique comment va se dérouler l’épreuve, rien de nouveau à l’horizon. Il est maintenant temps de nous distribuer le sujet bien sûr face cachée le temps que tout le monde le reçoive et que les dernières consignes soient données : Je regarde mes camarades, absolument tout le monde essaye de regarder en transparence le sujet, je fais de même et j’aperçois seulement quelques mots. Il est l’heure de retourner le sujet et là coup de bol : « quels sont les avantages et inconvénients des réseaux sociaux » la seule et unique dissertation blanche que j’avais fait avait un sujet très proche, je pars donc avec pleins d’idées en tête même si quoi qu’il arrive le sujet ne me posait aucune difficulté. On attaque donc, je suis confiant, je me fais un bon brouillon avec mon intro, un prototype de conclusion et des phrases de transitions entre les différentes parties. Le temps passe et au bout d’1h30 (de mémoire) les examinateurs autorisent ceux qui le veulent à partir, je tombe totalement des nus en voyant la moitié de la salle quitter les lieux alors que, moi je suis loooooooin d’avoir fini. Le doute et le stress arrive pendant quelques minutes je me questionne puis j’étouffe tous ces sentiments pour utiliser pleinement mon esprit à résoudre le sujet. Le temps continue de faire son chemin, et là, on nous annonce qu’il ne reste que 45 minutes avant la fin et donc que ceux qui veulent quitter avant la salle doivent le faire maintenant car sinon il ne sera plus possible de quitter les lieux avant la fin du chrono. Encore une fois une grande quantité de candidats se lèvent s’en suit encore quelques doutes dans ma tête, car là, ça n’est plus une impression, je suis vraiment en retard sur mon plan. 20 minutes avant la fin je me rend compte que j’ai totalement oublié d’aborder un sujet qui, selon moi, doit absolument être abordé. J’ajoute donc une partie imprévue à mon plan de toute vitesse en écrivant comme un médecin et sans vraiment poser le pour et le contre de mes idées, je fais quelques ratures mais ça va. Finalement j’arrive à clore l’intégralité de mon plan (+la pièce rajoutée) 5 minutes avant le retrait des copies. À ce moment je suis trop exténué pour pouvoir relire (à savoir que j’avais déjà relu une bonne partie de la dissertation avant de commencer à manquer de temps). Je rends la copie avec assurance et l’examinateur fait redescendre la confiance en moi en me faisant remarquer que j’ai oublier le S de concours sur la nomenclature.
Je n’étais vraiment pas stressé pour les résultats étant donné que je pensais avoir vraiment bien réussi (excepté le fait d’avoir mal géré mon temps et donc d’avoir été un peu brouillon sur la fin). J’étais en train de bricoler sur ma voiture quand m’a copine m’a rappelé que les résultats étaient aujourd’hui, j’ai regardé par acquis de conscience mais pas de surprise j’étais bien dessus. Plutôt satisfait mais c’est étonnement à ce moment que le stress et le traque s’est emparée de moi : ça y’est on passe aux choses sérieuses, le sport et l’oral ça ne rigole pas (et je n’avais pas tort). Je me suis donc mis à me préparer au sport à ce moment en faisant du poids du corp et du cardio tous les jours (à noter que malgré une pratique irrégulière j’étais déjà plutôt sportif). Pendant ma prépa je me heurte à une dure réalité : je n’évolue pas beaucoup, je suis maigre et malgré mes efforts sur l’alimentation et l’entraînement, j’évolue peu. Concernant l’oral, je fais le pari de ne pas m’entrainer étant donné que j’ai une aisance naturelle pour les entretiens je préfère jouer sur ma spontanéité de réponse plutôt que d’utiliser machinalement des phrases toutes faites comme un robot.
Je suis donc convoqué à Bouliac (vers Bordeaux) à 2h30 de chez moi pour 2 jours d’examens, heureusement j’ai pas mal d’amis à Bordeaux car il ne faut pas compter sur la gendarmerie pour nous loger. J’arrive très stressé au sport car je ne pense pas être au niveau. Je fais la connaissance des camarades avec qui on va passer les exams, la plupart sont super sympa sauf un complètement insupportable, totalement égocentrique qui s’amusait à faire le plus de blagues racistes qu’il était possible de faire, il était déjà GAV et avait déjà raté 2 fois SOG à cause du psy (on se demande pourquoi :D) mais lui était persuadé que les psys faisaient du délit de faciès à son égard (le vilain petit canard) … L’attente pour passer le sport est très dure surtout qu’une fille à fait un coup de chaud et à monopolisé les examinateurs pendant un bon moment mais on parle ensemble et ça détend (si on omet les bruits de singes et blagues douteuses que l’imbécile faisait quand une personne de couleur ou une femme passait). Petite aparté : J’appuie beaucoup sur ce fait pour montrer que, non, les gendarmes ne sont pas systémiquement racistes et que justement, quand les psys s’en rendent comptent, ils empêchent ce genre d’individus d’aller plus loin (j’ai entendu qu’il a raté le concours pour la 3e). Bref mon tour approche je me mets donc un bon coup de pied aux fesses et m’échauffe en criant pour me donner du courage. Ça y’est c’est à moi je donne tout ce que j’ai, je commence à être complétement Fitox dès le 3e tours. Tout c’est relativement bien passé mais je crache mes poumons, je regarde le coach pour connaître mon temps, il me dit que je dois d’abord finir tous les exercices (donc le soulevé du sac de sable) pour pouvoir connaître le résultat. Je fais donc cet atelier d’une traite en me demandant si j’avais réussi ou non au chrono. Résultat : c’est bon, j’obtiens un chrono qui me vaut la note de 13, je ne suis pas particulièrement content de ma performance, j’aurais pu faire mieux. Fin de l’exam de sport les notes allaient (de souvenir) de 9 à 17 avec 2 Filles éliminées sur 3, tous les garçons ont réussis.
Là j’y vais stressé mais plutôt confiant, on est tous convoqués à 13H, ils nous donnent le planning des passages et je suis premier à passer avec le PSY et dernier avec le Jury (youpi quelle chance je vais devoir attendre dans un ALGECO en plein soleil jusqu’à 17h sans avoir le droit de sortir). Je part au psy direct et je joue le jeu d’absolument tout raconter au psy de A à Z. ayant eu quelques événements traumatiques lors de mon enfance et une adolescence un petit peu mouvementée j’ai songé à mentir mais je savais que si je commettais le moindre faux pas en me contredisant ou en disant quelque chose qui allait à l’encontre de mon dossier c’était fini à tout jamais. Je joue donc la franchise et retourne patienter dans l’algeco avec mes camarades et tous me disent que c’était une très mauvaise idée de tout raconter (plusieurs avaient étés refusés psy lors de précédents concours). A partir de là je plonge dans un profond stress et une peur noire de l’échec. J’ai donc 4H à patienter et je rumine sur cet échec et fini par être totalement persuadé que je vais être recallé. Deuxième conseil : dites la vérité aux psys, ils faut qu’ils voient que malgré vos mauvaises expériences vous avez réussi à surmonter tous ces traumas et douleurs de la vie, le but n’est pas d’avoir quelqu’un qui n’a jamais connu de maux ou de troubles dans sa vie mais c’est d’avoir quelqu’un qui passe au-dessus et n’a plus aucun « affect » à ces propos.2 personnes qui ont passés les tests avec moi se sont vu dire par la psy qu’ils mentaient sur leur passé (à juste titre) car ils lui ont donné un passé parfait et heureux sans aucun événements douloureux. J’arrive donc à l’oral jury avec un stress m’empêchant totalement de réfléchir et une confiance en moi rompue par l’entrevue avec la psy. Je fais une prestation d’une très mauvaise qualité à mes yeux et peine à répondre aux questions auxquelles je ne m’étais pas du tout préparé. Je sors donc de ces 2 jours d’examen anéanti et persuadé de mon échec.
Là je suis très stressé, je me connecte souvent sur le site de la gendarmerie pour voir si les résultats ne sont pas parus (en sachant pertinemment que ça n’est pas le cas). Le jour du résultat je passe des heures à actualiser frénétiquement la page de la Gie. Je dois aller faire une course urgente et comme par hasard les résultats tombent pendant que je fais la queue à la caisse, j’ouvre donc le fichier dans la voiture, je cherche mon nom en défilant les pages, je ne le trouve pas. De longues secondes s’écoulent jusqu’à ce que je me souvienne qu’il y’a une fonction rechercher sur les fichiers PDF : Soulagement, mon nom y est. Sur liste principale en plus ! (Quand même plutôt en bas du tableau :D). Je suis donc ravi, ça me décroche une petite larme d’émotion.
Maintenant accrochez vous bien car vous allez attendre, attendre, attendre et encore attendre et devinez quoi ? personne ne vous donne aucune information, rien, nada. Donc j’attends, je ne sais ni quand ni ou ni rien sur la suite des événements. Je me vois incapable de répondre à ma mère qui me demande à chaque fois que je l’appelle quand est-il de mon concours ? L’attente est tellement longue que j’ai eu le temps de voir revoir et rerevoir tous les documentaires et moindre petite information qui concerne la GIE et plus particulièrement l’école. (Sérieusement j’ai fini youtube sur le sujet haha). Et puis l’attente crée l’ennuie et l’ennuie crée le doute. Je commence à me demander si je vais passer la VMI, si je n’ai pas une pathologie inconnue qui va être décelé et m’empêcher d’accéder à mon rêve. Je me demande aussi si l’enquête de moralité allait passer ou non (j’ai eu des petites embrouilles avec un ex employeur) et j’ai été arrêté par la police enfant par ce que je faisais de l’urbex avec des copains. Il s’est bien sûr avéré que ça n’était pas du tout répréhensible. J’ai donc été contacté pour la VMI quelque chose comme 5 mois après mon dernier test. Je me suis rendu avec un peu de stress mais tout s’est bien passé. Rien de particulier à dire sur la VMI, n’hésitez pas à poser des questions.
Petite mise en situation : je sais que je suis pris à la police et à la gendarmerie mais mon choix est fait : ça sera gendarmerie ! Ça c’était jusqu’au moment où, lors d’un long trajet en bus avec ma copine et après une longue discussion à poser les pours et le contres nous arrivions à la conclusion que la police était une meilleure idée. Et là comble du destin je reçois le mail pour la convocation d’incorporation à la gendarmerie pile à la fin de notre discussion. Nous réouvrons notre discussion précédemment menée pour en revenir à l’idée que oui il y’a énormément de défaut chez la GIE mais que c’est finalement le meilleur choix à avoir au vu de nos envies. Nous voici arrivé au 4 octobre et je suis convoqué pour incorporer en novembre l’ESOG de Montluçon. Je vous remercie de m’avoir lu, je vous invite à me poser des questions si nécessaire, j’y répondrais si possible. Pour la suite (incorporation et scolarité) j’essayerais de faire des posts sous forme de journal de bord dès que j’estime qu’il y a assez de contenu. Pareil si vous voyez des coquilles ou erreurs, n’hésitez pas à m’en faire part (pas pour des fautes d’orthographes étant donné que je suppose que mon texte en est bourré et ça me prendrait une décennie pour toutes les corriger )
Merci pour ce RETEX très clair. Je partage ton ressenti sur l’opacité totale, surtout sur la fin du process entre la confirmation de la réussite du concours et l’intégration en école. Comme toi je suis admis de la session de Mars 24 et j’ai seulement passé ma VM il y a une semaine.
Combien de temps après ta VM as-tu reçu ta convocation ? et quel était le délai entre la convoc et la date d’incorpo ?
J’essaye d’estimer au mieux pour poser ma démission et être carré vis à vis de mon employeur (3 mois de préavis). Merci pour ton retour !
Salut, merci beaucoup pour ton retour !
J’ai eu ma date d’incorpo 3 semaine environ après ma VM (mais ne te fie pas à ça, c’est variable). Théoriquement la convocation doit se faire 2 mois avant l’incorpo.
C’est plus où moins variable (typiquement moi c’est plus 1 mois 1/2).
Il y a aussi des cas particuliers : si tu es convoqué pour compléter des désistements ils te convoquent parfois seulement une semaine à l’avance mais il me semble que tu peux refuser pour avoir une incorporation classique.
Pour ton préavis c’est vraiment compliqué car il va nécessairement falloir que tu le pose avant de recevoir ta convocation étant donné qu’elle ne tombera pas avec 3 mois d’avance.
Cela dit tu peux sûrement t’arranger avec ton employeur ou au pire faire un abandon de poste (en fonction des clauses de ton contrat de travail)
Dac, merci ! je ne suis pas surpris je m’attendais à cette opacité jusqu’au bout. Oui je vais voir pour négocier une flexibilité avec mon employeur, ça ne devrait pas être un problème ! merci en tout cas, et bonne incorpo à venir !
Merci beaucoup pour ce RETEX très instructif. Je l’ai beaucoup apprécié. Si c’est possible, je souhaiterais que tu développes ton point de vue concernant ta première partie. En effet, je vais bientôt devenir GAV et je suis jeune (je sors seulement du lycée). Peux-tu ainsi m’expliquer pourquoi le fait que je sois jeune serait un frein pour être un bon gendarme ?
Merci beaucoup ! Déjà bien sûr il ne faut surtout pas mal le prendre et qui plus est c’est mon avis il n’est certainement pas celui de tous.
Mais je me suis rendu compte que aux alentours de 18 ans et le début de la vingtaine on en apprend beaucoup plus sur la vie qu’au cours de l’entièreté de notre enfance/adolescence.
Pour moi il y a plein de choses à apprendre avant d’exercer cette profession.
Je pense qu’il est nécessaire de connaître les difficultés de la vie pour exercer ce métier.
Ça me paraît quand même être insensé d’etre en capacité de verbaliser des gens, de pouvoir les garder à vue etc avec une expérience si réduite de la vie d’adulte et des contraintes et difficultés qui peuvent survenir.
Comme dis c’est que mon avis et peut-être qu’en étant GAV et le lot de responsabilité moins importante que celui d’un sog ça doit pas du tout correspondre à l’idée que j’ai.
Bon courage en tout cas pour l’EGAV !
Bravo @sala pour ce grand retex. C’est une chouette idée.
Par rapport à la question de @Gege77 et ta réponse.
Être jeune n’est absolument pas un frein à l’engagement.
Plusieurs possibilités : devenir GAV. C’est moins de responsabilité. C’est gage d’être accompagné toujours par quelqu’un de plus gradé, plus expérimenté.
Attention, c’est moins de responsabilité qu’un sous officier mais c’est déjà des responsabilités! Être armé sur la voie publique, partir en intervention le plus souvent à deux, seconder un sous officier c’est déjà des responsabilités!
GAV ça permet d’apprendre et de gagner déjà beaucoup de maturité. De découvrir une facette du métier. De se faire une idée et voir si on se sent capable, si on en a envie de franchir le cap.
Y’a pas de bon ou mauvais âge pour le concours. Certains à 20 ans sont plus matures que d’autres à 26 ans. Et ça se ressent, au concours et sur le terrain.
On parle beaucoup de responsabilités pour les sous officier qui sont en brigade. Mais il y a une autre possibilité : aller en mobile à l’issue de l’école. Et là tu es un peu comme un GAV en brigade. Peu voire pas de responsabilité au début. Toujours avec des gars plus expérimentés.
Tu vois aussi des choses pas faciles (en outre mer, certaines populations, en manifestation, situations de crise, etc).
Mais tu vois pas (ou peu) de cadavre, de violences intrafamiliales, de détresse…
Et tu prends en maturité, le temps de faire tes années en mobile.
Ce que je veux dire c’est qu’il faut avoir conscience de l’engagement que c’est, mais si tu sais que c’est ta voie, fonce. Peu importe la voie d’entrée que tu choisis
Merci pour ta réponse, je suis d’accord avec toi !
J’ai beaucoup de mal à retranscrire mon idée à ce sujet mais il faut s’imaginer que ma pensée est plus nuancée que simplement dire que les jeunes ne sont pas fait pour le travail.
Je pense juste que connaître les difficultés de la vie « d’adulte » nous permet de réussir à comprendre pourquoi tel individu agit de tel ou tel manière… pour donner un exemple : J’ai du mal à concevoir qu’en sortant tout juste du cocon familial on puisse comprendre l’état d’esprit et émotionnel d’un homme qui a perdu son travail, a des factures impayées qui s’accumulent…
La vision que je me fait du métier est d’essayer de comprendre la personne qu’on a en face de nous pour ajuster notre manière d’agir à son égard.
Je sais pas si ça rend mon propos plus compréhensible ou l’inverse
Ah et bien sur je dois ajouter que je n’ai même pas encore un pied dans l’institution et que mon point de vu est nécessairement biaisé.