Retour d'expérience vie sociale gendarmerie etc

Bonjour à tous !

Je tiens à créer ce post afin de mieux m’éclairer et d’avoir plusieurs avis.

Voilà, j’aimerais intégrer la gendarmerie, cependant ayant déjà quelques connaissances dans ce monde « gendarmique » je ne peux pas me baser sur 1 ou 2 avis …

J’ai toujours entendu que la vie sociale et la vie privée (familiale…) était assez compliqué en tant que Gendarme. Mon oncle qui est Adjudant dans une brigade départementale vient tout juste de quitter l’institution car il m’a dit qu’en gendarmerie sa vie était complètement dépendante de ce métier et qu’il n’avais que très peu de vie privée et de vie sociale. Cela n’est donc plus fait pour lui et il a donc décidé de se reconvertir. Si ce métier n’est pas une passion es-ce que ça vaut tous ses sacrifices ?
C’est un vrai débat et une vraie interrogation de ma part au jour d’aujourd’hui.
Vous allez me dire que cela dépend de la brigade, compagnie etc…
Mais vous qui êtes des personnelles d’actives, vous avez sûrement des retours d’expériences sur vous, mais aussi sur vos connaissances ou collègues dans ce milieux.

C’est un post à titre personnel, donc j’aimerais vraiment me baser sur plusieurs retours pour pouvoir en tirer une conclusion propre à moi même. Je tient juste à dire que je n’ai pas vu la lumière du jour au lendemain pour entrer en gendarmerie comme certains; je connais le métier de Gendarme.

Merci d’avance à tous pour votre temps et votre pédagogie ! Cette institution à énormément de valeurs que j’apprécie tout particulièrement. Je compte donc sur cela pour m’aider et m’éclaircir dans le chemin que je doit emprunter.

Merci !

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J’ai fais GAV pendant 3 ans dans une BTA avec beaucoup d’activité, et ce fût réellement mes meilleures années. Aussi bien du point de vue travail (pas de routine, du travail, de l’entraide, des amitiés) mais également du point de vue vie sociale.

Je te l’accorde, je n’ai pas fais beaucoup de connaissances en dehors de la gendarmerie (et je n’étais pas dans ma région d’origine). Néanmoins j’ai lié de belles amitiés avec les autres GAV et surtout, avec des personnels SOG. D’où ma réponse à ton post.
On se revoyait très souvent ensemble en dehors du service pour aller boire un coup, manger, discuter, une soirée jeux… Je suis même parti en vacances avec certains. Donc bon, certes, cela reste des connaissances faites en gendarmerie et on nous reprochera toujours de « rester entre nous » mais tu peux tout à fait t’amuser et sociabiliser. Pour ma part je n’ai pas eu le sentiment de sacrifier cette partie. Bien au contraire :slight_smile:

Voilà ce que je peux t’en dire pour ma part sur la vie sociale. Bien sûr que tu auras sûrement des avis divergents en fonction des gens, de si ils sont célibataires ou s’ils ont déjà leur famille… :wink:

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Je suis fille de gendarme et maintenant gendarme à mon tour. J’ai donc tout le temps vécue en caserne.

La vie de famille n’est pas plus compliquée qu’ailleurs, elle est totalement possible. Chaque métier à ses contraintes. Et il est totalement possible d’avoir des amis en dehors de la caserne. Mes parents ont toujours eu des amis hors caserne. Dès lors que tu vis avec des activités physiques par exemple hors caserne, tes enfants a l’école ect… tu vas forcément connaître des personnes hors gendarmerie et contrairement à ce que l’on pourrait penser, quand même peu sont réticent à l’idée d’avoir un ami gendarme.
Cela n’a jamais posé problème à mes parents le métier et même moi enfant, cela n’a jamais été un problème que je dise que mon papa était gendarme.

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Peut être que dans le temps c’était comme ca mais maintenant c’est un peu plus compliqué, les parents policiers ou gendarmes ont tendance à dire à leurs enfants de ne pas révéler leur métier
Changement d’époque…

Je connais des jeunes parents où les enfants ne cachent pas le métier, quand on leur demande le métier, ils le disent.

De toute manière si l’enfant veut inviter des amis à la maison, si toute la famille vit en caserne, ils vont forcément le savoir.

Pareil lors d’inscriptions où souvent il faut donner le métier.

Puis les gendarmes sont souvent dans les villages où tout le monde se connaît. Donc si tu accompagnes tes enfants à l’école, tout le monde sait le métier ( le petit détour rapide à l’école en tenue pour aller chercher le petit ou le déposer car tout le monde est à la bourre :rofl: )

4 « J'aime »

Cela a toujours été, plus ou moins. Il y a toujours des gens qui réagissent caricaturalement à l’annonce du métier des parents . Par exemple, comment croyez vous que les" gens " réagissaient après mai 1968 notamment en fac, ou dans les milieux enseignants…
Bien souvent quand on n’a pas besoin des policiers ou gendarmes, il est plaisant pour certains d’afficher une défiance, et ceux sont les mêmes qui les remercient lorsqu’ils ont un problème.
Cette profession de représentant de la loi aux yeux de quelques uns est synonyme de rigidité parce qu’elle inspire l’obligation de respecter les règles , mêmes les plus futiles, alors que ce respect est justement source de liberté pour tout le monde. Donc, il n’y a rien à cacher, juste une discrétion de bon aloi de la même manière qu’on n’accepte pas les gens qui font constamment référence à leur job pour en tirer un bénéfice quelconque ne serait ce que pour se faire « mousser »…
Mais la grande majorité de la population apprécie les forces de l’ordre. Après il reste toujours l’aspect sécurité, on encore dans une autre approche, mais très voisine: discrétion…Et je rejoins Pauline, il n’y a rien à cacher!!!

3 « J'aime »

Bien sûr dans les petits villages tout se sait de toute façon, je parle surtout du côté police où les policiers vivent loin de leur zone d’affectation pour éviter les représailles
C’est embêtant de faire ses courses avec ses enfants et de se retrouver face à la bande que tu as arrêtée la semaine d’avant…Le climat peut être tendu

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C’est pour cela que de vivre en caserne ou brigade apporte de la sécurité et sérénité dans l’exécution du travail et concoure à l’efficacité de la Gendarmerie…

2 « J'aime »

Quand tu arrêtes le prof des enfants de la brigade en infraction, c’est là que le mot « discernement » prend tout son sens :smiley: