Je viens vers vous car j’ai échangé avec pas mal de monde et les avis diverge.
Le vôtre est donc tout autant intéressant je trouve.
J’effectue l’ensemble de mes renforts sur ma commune natale. La proximité avec mon lieu pour le déplacement est dans un premier temps super agréable, mais surtout le fait de connaitre la quasi-totalité de la circo est un avantage sans nom à mes yeux. De plus, le fait de commencer à bien connaitre les actifs des lieux est un réel avantage pour les liens de confiance qui se créer.
Cependant on me met en garde car cela pourrait « être » dangereux etc… Par chez moi, aucune information ou mise en garde sur le sujet par la hiérarchie.
Quel est donc votre avis sur le sujet ? Avez-vous des retours d’expérience sur le sujet ?
Je n’ai pas d’avis sur la question mais une interrogation. Qu’est ce qui pourrait être dangereux? Le fait d’habiter dans les endroits où vous patrouillez?
Si c’est le cas, n’est ce pas au même titre que les gendarmes vivant en caserne?
En tant que actif, on conseille toujours de ne pas retourner vivre là où on a grandit à cause des amis, famille, connaissances…
Par le fait tout simplement que des personnes pourraient vouloir se venger, ne pas comprendre pourquoi tu le verbalises alors que vous vous connaissez depuis des années…
Ou encore inversement le gendarme qui ne verbalise plus ou laisse tout passer car il connaît
Exactement comme le cite Pauline, les deux extrêmes peuvent apparaître.
Mais de toutes évidences de mon côté aucunes indications a été faites sur le sujet. Je vais donc continuer sur ma circo. Mais il est vrai que le sujet pourrait mener à reflexion.
Dès mon arrivée en réserve la mise en garde a été claire, pas de mélange vie privée / réserve, même au niveau géographique.
C’est sympa de connaître les lieux, de rencontrer des amis, mais il faut surtout prendre en compte que l’on va se retrouver seul, en civil, dans les mêmes lieux, et que nous ne sommes pas appréciés par tous.
Comme @Tic a pu le mentionner, la principale problématique réside dans le fait que nous sommes réservistes donc gendarme à temps partiel. Par conséquent faire des missions sur notre lieu de résidence implique d’être connu de la population comme étant gendarme et ceux même lorsque nous ne sommes pas en activité (gendarmerie). Or vous le savez, dans le civil vous êtes seul et dépourvu de toute aide personnelle (isolé) et matériel contrairement à un actif qui lui par exemple vit en caserne donc dans un milieu « sécurisé ».
Le risque d’exercer sur son lieu de résidence est donc d’être reconnu et agressé physiquement/verbalement, …