Bonjour à tous camarades ou futur camarades !
Avant d’effectuer ma PMG j’avais beaucoup de questions sur le déroulement de la formation, les attendus, le rythme etc. La lecture de certains retex de PMG m’a aidé à y voir un peu moins flou sur ce qui m’attendait, c’est pourquoi aujourd’hui je vous partage mon retour d’expérience concernant MA Préparation Militaire de Gendarmerie. Je dis bien MA PMG car chaque futur gendarme réserviste vis sa PMG de façon différente en fonction de sa forme physique, son état d’esprit, son vécu et ses valeurs. Les camarades qui partagent votre compagnie, votre peloton et votre chambre sont aussi des paramètres pouvant faire varier l’expérience de la PMG. Sans oublier les cadres charger de l’instruction !
Pour vous donner un RETEX le plus complet possible, je commencerai d’abord par l’avant PMG avec la candidature et les différents tests, je vous parlerai ensuite de la PMG en elle-même, pour finir par un bilan personnel de ma préparation militaire accompagné de quelques conseils que je pourrais donner à de futurs stagiaires.
De la candidature à la PMG
La Gendarmerie a toujours était une institution qui m’a intrigué, donné envie, en quelques sortes : fait rêver ! J’ai toujours gardé ce rêve dans un coin de ma tête en sachant qu’un jour je concrétiserai l’envie de m’engager en Gendarmerie.
L’envoi d’un mail depuis site Minautor à la cellule réserve de mon département marque le début de mon parcours pour intégrer la gendarmerie.
Suite à cela je suis rapidement convoquée pour un petit entretien avec un recruteur de la cellule réserve dont je dépends. L’idée de cet échéance et de permettre au recruteur de connaitre/tester nos motivations à intégrer la gendarmerie, et pour le candidat de pouvoir poser les premières questions concernant la formation, le fonctionnement ou tout autre question que l’on peut avoir à ce moment-là. C’est aussi à cette occasion que j’ai été invité à remplir le document de « prises de mesures » pour les différents effets qui composeront notre futur paquetage.
Quelques semaines plus tard, je suis convoquée pour passer les tests psychotechniques. Inutile de se mettre la pression, il s’agit d’un test très simple qui dure moins d’une heure.
La dernière étape du processus de recrutement est la VM : Visite Médicale. Il ne s’agit pas d’une consultation chez un simple médecin traitant, mais d’un visite médicale auprès d’un médecin militaire au sein d’une antenne médicale des armées. Pour ma part, il s’agissait d’une antenne située dans un camp militaire de l’armée de terre. Pour les examens en tant que tels, vous avez droit à la totale : examen visuel et auditif, électrocardiogramme, test urinaire, vérification des différents vaccins (attention : certains vaccins sont obligatoire pour les militaires alors qu’ils ne le sont pas pour les civils. S’il vous manque un/plusieurs vaccin(s) un infirmier de l’antenne médicale se chargera de vous vacciner) et pour finir entretien et examen avec le médecin militaire qui établira votre SIGYGOP. Un conseil : ne rien cacher au médecin militaire ! (Certains camarades de ma compagnie avaient cachés certains problèmes de santé au médecin militaire ce qui leur a valu de finir aux urgences durant la PMG et conduit à l’abandon).
Une fois toutes les étapes passées, il n’y a plus qu’à ATTENDRE le mail de convocation pour la PMG qui est pour ma part arrivé mi-février 2023 pour une incorporation le 22 avril 2023.
Le mail contient une lettre précisant les modalités d’incorporation et listant le matériel et les documents qu’il faudra emporter avec soi pour la formation.
Fin mars, premier contact avec l’un de mes futurs cadres de PMG : le commandant de mon futur peloton nous envoie un mail avec des informations sur le déroulé de la formation, nous indique quel sera le chant du peloton, nous donne quelques conseils etc. C’est ainsi que j’apprends dans quel peloton je serai affectée pour ma PMG ! Y’a plus qu’a !
La PMG : 22 avril-4 mai puis 22 juillet-27 juillet
Nous sommes le 21 avril 2023, je termine de boucler mes affaires et en avant ! Il est aux alentours de 16h, je prends la route direction Pezenas. J’ai préféré arriver la veille de l’incorporation et dormir à l’hotel pour maximiser mon temps de sommeil et ne pas prendre le risque d’arriver en retard.
Samedi 22 avril :
Ordre est donné d’arriver avant 7h30, je décide d’arriver pour 6h45 et je me rends compte que plusieurs de mes futurs camarades ont fait de même.
Arrivé sur place, un cadre de la formation est sur le parking pour donner les premières instructions. Une fois garé et débarqué de nos véhicules, tout est bien huilé : un cadre se charge l’accueil au portail, nous sommes ensuite dirigé vers le gymnase pour « Incorporer » c’est-à-dire passer par la case administratif et percevoir notre paquetage. Nous prenons ensuite la direction de l’internat (munis de nos gros paquetage) par groupe de 5 ou 6 ou nous allons être répartis par chambre. Tout est déjà affiché dans le hall et sur les portes des chambres et des cadres sont là pour nous indiquer nos chambres.
La mission pour le restant de la matinée essayer TOUTES nos tenus kaki et bleue, faire l’inventaire de ce qui est trop grand/petit, installer nos affaires en chambre, faire notre lit etc.
Le rythme de la matinée n’est pas très soutenue, le temps ne passe pas vite (il est 9h, mais j’ai l’impression qu’il est 15h !) mais cela nous laisse le temps pour faire connaissance avec les camarades qui partageront notre chambre pour les 14 prochains jours !
Fin de matinée, premier rassemblement, tous en treillis rangers (sauf ceux pour qui le paquetage n’est pas arrivé ou dont les effets ne vont pas) et premier contact avec la discipline militaire. La compagnie est divisée en quatre pelotons, les cadres se présentent, nous formons les rangs et direction le mess pour notre premier repas !
L’après-midi les premiers cours théoriques commencent, ce sera des cours en salle pour ce premier jour. Au programme présentation puis savoir et savoir être militaire, les grades, la déontologie …
La cohésion d’installe vite dans le peloton et tout le monde s’entraine pour intégrer les horaires de passage au mess qui varient chaque jour pour chaque peloton (à + ou – 30min).
Après notre premier diner au mess, nos cadres nous initient à l’ordre serré lors du cours du soir.
La première journée se termine, nous sommes pour la majorité content d’être là mais fatigués de toutes les nouveautés que nous avons déjà à assimiler même si nous n’avons pour le moment rien fait de physique.
La première soirée/nuit est marqué de quelques surprises destinées à nous faire comprendre que nous avons intégré une formation militaire ou la réactivité et la cohésion est de mise ! Tout cela ne fera que renforce les premiers liens tissés au cours de la première journée !
D’ailleurs, voici les horaires d’une journée type durant la PMG :
5h30 : réveil
5h50 : réveil musculaire (footing et tabata un jour sur deux)
6h30 : petit déjeuner
7h00 : TIG
7H30 : rassemblement pour le rapport du matin (c’est-à-dire compte rendu de la nuit, particularité de la journée qui arrive, c’est aussi l’occasion de signaler les camarades blessés/malades etc)
7h45 : levée des couleurs
8h – 12h : cours du matin
12h : déjeuner
13h : TIG
14h – 18h : cours de l’après-midi
18h30 : diner
19h : TIG
20h – 21h30 : cours du soir
21h30 : retour en chambre, douche, l’un des seul moment de calme de la journée
22h30 : extinction des feu
22h30 – 00h30 : patrouilles de nuit (à tour de rôle)
Dimanche 23 avril
Premier réveil après une nuit en demi-sommeil et sur le qui-vive. Nous sommes dimanche, il n’y a pas de « réveil musculaire » le dimanche ce qui arrange la majorité d’entre nous !
Première levée du drapeau, un beau moment pour tous !
Les cours théoriques continuent et on commence à rentrer dans le vif du sujet : police route, maitrise sans arme de l’adversaire et une après-midi entière dédiée à la découverte de notre future arme de service.
Le rythme s’accélère, il y a beaucoup d’informations à emmagasiner, on nous annonce déjà la date de notre premier contrôle écris programmé pour mercredi soir. La pression, déjà ressenti depuis la veille, s’installe et nous comprenons tous qu’il va falloir réviser dès ce soir pour espérer avoir tout retenu d’ici l’évaluation !
Ce premier jour sera aussi marqué par les premiers abandons : deux pour notre peloton.
Lundi 24 avril
Nous commençons à prendre le rythme du réveil à 5h30.
Le rythme s’intensifie encore un peu, notamment sur le plan physique : premier « réveil musculaire » à 5h50, parcours naturel et premier cours pratique de maitre de l’adversaire sans arme !
Le parcours naturel est un moment à la fois attendu par certains et redouté par d’autres, c’est en tout cas une épreuve qui s’est bien passé pour l’ensemble de notre peloton. L’objectif du parcours est de créer encore plus de cohésion au sein du groupe afin que tout le monde parvienne à finir le parcours et passe chaque obstacle : les plus forts physiquement aident ceux qui se trouve un peu en difficulté.
Mardi 25 avril
Les journées s’enchainent et commencent à se ressembler : roulement entre cours théoriques et pratiques, tout le monde prends le rythme. En ce 4ème jours nous sommes tous motivés, le moral est bon, ceux ayant craqués moralement sont hélas déjà partis.
Petite distraction de la journée, nous recevons la visite du Général Fortin.
Mercredi 26 avril
Première évaluation écrite en guise de cours du soir de 20h à 21h30, la pression est là pour tout le monde et chacun essaye de réviser tant bien que mal aux maigres pauses que nous avons.
Après l’évaluation place à la marche de nuit ! Je vais rester évasive sur l’expérience, mais ce fut un bon moment pour tous !
Jeudi 27 avril
La pression liée à l’évaluation de la veille retombe, mais cette 6ème journée de PMG aura été pour ma part la plus difficile : entre rythme soutenue, cours demandant de l’engament physique, marche de nocturne et donc nuit encore plus courte qu’à l’accoutumée, la fatigue était bien présente !
Cette journée se terminera par ma première patrouille de nuit accompagnée d’un gradé et de deux camarades de mon peloton. La patrouille s’est pour ma part déroulée de 22h30 à 23h30. Même si avec la fatigue j’aurai préférée dormir (comme mes 3 autres camarades de chambres), j’en garde un bon souvenir ! La patrouille s’est aussi l’occasion de parler en cercle plus restreint avec l’un des gradés de notre peloton et d’avoir ainsi accès à quelques anecdotes de sa vie professionnelle.
Vendredi 28 avril
Après plusieurs heures à manipuler le PA MAS G1 S depuis le début de la PMG, le moment est venue pour nous de passer notre CIAPT : certificat d’aptitude à la pratique du tir. Nous sommes évalués sur notre capacité à monter et démonter l’arme et effectuer nos contrôles personnels de sécurités (CPS).
Pour terminer la journée (et la première semaine !) petite évaluation écrite surprise ! Elle aura eu pour effet d’en déstabiliser plus d’un puisque nous pensions tous n’avoir qu’une seule évaluation écrite durant la formation.
Samedi 29 avril
Première session de tir de la formation, et premier session de tout court pour la plupart d’entre nous. Pour ce premier tir, il s’agit de munitions en caoutchouc bien moins dangereux que les balles réelles. Nous tirons chacun 30 cartouches sur un tir à 5m.
Dimanche 30 avril
La pression remonte d’un cran, demain c’est le rallye ! Nous sentons tous qu’il y a urgence à terminer les derniers cours sur lesquels nous allons être évalué demain et que nous n’avons pas encore vu.
Pas de cours du soir pour aujourd’hui, mais à la place révisions et nous avons le droit de réviser en chambre ! Un sacre luxe puisque nous pouvons ainsi rejoindre nos dortoirs après le repas (c’est-à-dire vers 19h30), libérer nos pieds des rangers, prendre notre douche et réviser en pyjama !
Lundi 1er mai
Pas de week-end, pas de jour férié en Gendarmerie ! Aujourd’hui c’est rallye, entendre par là l’évaluation de l’ensemble des modules qui nous ont été enseignés depuis le début de la formation. Pour cette journée tous les pelletons sont mixés et nous sommes répartis en 5 groupes. Au programme : Maitrise de l’adversaire avec arme, Maitrise de l’adversaire sans arme, Technique d’intervention, Agent de sécurité des mobilités et Télécommunication. En tous 5 ateliers sur lesquels nous sommes notés sur 20.
Malgré la pression que l’évaluation impose, j’ai vécu cette journée presque comme une journée de repos : il y a pas mal de temps mort le temps que tout le groupe passe.
A la fin de la journée, nous sommes tous super content que le rallye soit terminé ! Il nous reste plus qu’une seule épreuve, et non des moindres, le tir à balles réelles !
Mardi 2 mai
Nous commençons à sentir à la fin de la PMG, nous profitons et revoyons certains techniques apprise plutôt durant le stage, l’ambiance est joyeuse, tout le monde commence à relâcher la pression.
Petit moment marquant de la PMG, ça y est nous sommes sous contrat ESR ! Avec la signature de ce contrat nous quittons notre statut de simple civil et devenons militaires de la gendarmerie.
Mercredi 3 mai
Dernier jour de formation marqué par le tir à balles réelle qui se déroule au sein d’un escadron de la gendarmerie mobile qui dispose d’un stand de tir.
Je suis pour ma part assez impressionnée : dans la salle du stand de tir il fait très chaud (et nous sommes qu’en mai !), l’odeur de poudre est bien présente, l’ambiance bien que bruyante à cause des ventilations parait calfeutrée.
Après une série d’instructions données par le directeur de tir, les premiers à tirer enfile gilet par balle, lunettes de protection et casque anti bruit et c’est parti pour 50 cartouches !
J’ai pris beaucoup de plaisir durant cette session de tir. Le tir à balles réelle est par contre TREEEES différent du tir réduit ! Le bruit (même avec le casque) est beaucoup plus fort, le recul de l’arme bien différent, il est possible de percevoir les étincelles qui sorte du canon après chaque coup : bref tout est beaucoup plus impressionnant !!
Après le tir nous vivons notre dernière soirée de la PMG, dans le bus qui nous ramène du stand de tir une ambiance très joyeuse s’installe. Nous dinons avec nos cadres, l’ambiance est festive.
Puis il est temps de commencer à faire nos valises, nous repartons encore plus chargés que nous sommes arrivés et pour cause nous repartons avec notre paquetage !
Nous somme à la fois heureux de rentrer chez nous et déjà nostalgique !
Jeudi 4 mai
Ca y est le jour du défilé est arrivé !
Nous libérons nos chambres dès 9h le matin et nous enfilons nos uniformes bleus après avoir passé le début de formation en treillis !
Il n’y a pas vraiment de programme pour cette matinée, nous nous entretenons avec des conseillers réserve de nos départements respectifs, nous discutons avec nos cadres et nos camarades mais le rythme est très lent comparé au reste de la PMG, on s’ennuierait presque !
Dernier repas au mess suivie d’encore un peu d’attente puis nous nous regroupons par peloton pour défiler devant nos familles et autorités militaires. Nos cadres nous l’ont beaucoup répété durant la formation : c’est notre moment ! Nous sommes tous très fier de marcher aux pas en chantant devant nos proches, très fier d’intégrer la gendarmerie et de devenir Gendarme Réserviste !
Après un sympathique pot de l’amitié il est temps de dire au revoir à nos camarades qui en 2 semaines seront pour certains devenus de vrai amis !
Nous repartons tous avec des souvenirs gravés à jamais !
Seconde période de la PMG : 23 au 27 juillet
Ma session de PMG était scindée en deux parties, cette seconde partie est dédiée au passage de l’APJA et du secourisme. C’est aussi l’occasion de revoir certains fondamentaux appris lors de la première sessions, revoir les cadres et nos camarades ! L’ambiance est plus détendue, mais le passage de l’APJA (le dernier jour) réinstalle la pression sur tout le monde !
Beaucoup d’entre nous (dont moi) ont déjà fait des jours de réserve entre les deux sessions de PMG, c’est donc aussi l’occasion de débriefer sur notre courte expérience terrain.
Mon bilan et conseils
La PMG m’a permis de découvrir le monde militaire et de mettre un pied dans la Gendarmerie. J’ai personnellement beaucoup aimé cette expérience. Les cadres de mon peloton n’y sont pas pour rien : j’ai eu la chance d’avoir des cadres supers, très compétents, patients, impliqués et avec une vraie envie de transmettre leurs connaissances et leur expérience.
De manières générales, je trouve que tous les modules enseignés durant la PMG sont vraiment intéressant et les cadres ont réussi à nous faire percevoir l’intérêt que chaque enseignement pour nos futures missions. Je n’ai jamais eu le sentiment de « faire pour faire » mais vraiment de faire car cela me sera utile sur le terrain.
Ensuite, bien-sur, j’ai rencontrés des camarades géniaux qui ont eu aussi largement contribués à pleine réussite de cette PMG !
Malgré tout, la PMG n’est pas une expérience facile et il ne faut quand même pas sous-estimer la formation, mais lorsque l’on a envie et que l’on sait pourquoi on est là on réussit sa PMG ! Je pense qu’il y a des abandons dans chaque PMG, soit parce que ça ne plait tout simplement pas, soit pour raison médicale, ou même il est possible de se faire exclure si des erreurs sont commises. Nous étions environ 130 au départ dans notre compagnie et nous avons terminé à 107.
Pour ce qui est des conseils :
La hiérarchie et la discipline : c’est une dimension à ne pas sous-estimer avant de s’engager en gendarmerie. Si vous avez du mal avec le fait de recevoir des ordres, la gendarmerie n’est peut-être pas faite pour vous. Durant la PMG on vous demandera dès le premier jour (c’est l’un des premiers cours) d’adopter le savoir-être militaire : le respect des grades, les différents saluts, marcher au pas etc. et vous recevrez très rapidement des ordres et un ordre ça ne se conteste pas. D’ailleurs, si vous pouvez apprendre les différents grades de la gendarmerie avant d’arriver, ce sera ça de moins à apprendre sur place.
Sport et forme physique : une bonne forme physique est nécessaire pour la PMG, malgré tout pas besoin d’être un athlète de haut niveau non plus. Par contre, je vous conseille d’arriver à la PMG bien reposé, car le plus difficile durant la formation est de gérer la fatigue tout en continuant à être solliciter à la fois physiquement et intellectuellement. Sur le plan physique il n’y a rien d’insurmontable, mais encore une fois la fatigue rend certains exercices physiques plus compliqué que dans la vie « normale ».
Le « réveil musculaire » du matin à 5h50 se fait à jeun, le petit déjeuner arrive uniquement après le sport.
Quoi emporter en plus de ce qui est sur la liste :
De la nourriture : genre barre de céréales, compotes, biscuits, fruits secs etc. qui vous servirons pour les gouters car les journées sont longues et chargées une collation est toujours là bienvenue entre deux cours. Un paquet de bonbon peut aussi aiguiller les troupes. Le « réveil musculaire » du matin à 5h50 se fait à jeun. Lorsque l’on est pas habitué à faire du sport à jeun et après une courte nuit ça peut rendre la tache beaucoup plus compliqué donc ne pas hésiter à manger un petit truc avant le sport.
Des médicaments/cosmétiques : doliprane, pansements spéciaux ampoules (important ++!!), huile d’arnica pour se masser les jambes qui deviennent bien lourdes en fin de journée, de la crème solaire car même au mois d’avril à passer les journées en plein soleil on crame.
Bref, j’espère que ce « petit » retex du déroulé d’une PMG à Pézenas vous sera utilise si vous incorporez prochainement votre PMG !
Je m’excuse pour la longue de mon récit, mais il y a tant à dire sur cette expérience unique qu’être concis est compliqué, je pourrais en parler des heures !
Pour terminer je dirai juste que si on a l’envie on réussit en PMG
Bonne courage à tous 
