Bonjour,
Voici mon retex, épreuves passées récemment à Bordeaux Bouliac.
Mon profil : 32 ans, pacsé, sans enfant, technico-commercial depuis plusieurs années.
L’épreuve écrite : Il a fallu se replonger dans la rédaction de dissertation, ce ne fut pas une partie de plaisir mais il était nécessaire de bien assimiler la méthodologie car c’est elle, avec l’orthographe, l’expression et la tournure des phrases, qui allait faire la différence.
Pour ma part, j’ai fais 3/4 dissertations pour m’entrainer et le jour J cela m’a énormément servi. La culture générale vient en complément et si elle est bien utilisée, c’est elle qui peut faire gonfler la note selon moi.
L’épreuve physique : Etant plutôt sportif (3/4 séances de sport par semaine), j’ai accès ma préparation en effectuant des séances à base de HIIT, renforcement musculaire (tractions, pompes, gainage) et d’endurance (sorties de 7/8 km + du fractionné vers la fin).
Le jour de l’épreuve, je passe le dernier, ce n’était pas la meilleure position au vue de l’attente mais j’étais avec une belle équipe donc c’était plutôt sympa et j’ai réussi à garder ma concentration.
Lors du tour de test des différents obstacles, je me rends rapidement compte que la difficulté principale sera au niveau de la poussée à la fin de l’épreuve, avec la fatigue cumulée et le fait de ne pas voir le poids, cela va me perturber et je le sais.
Vient mon tour, les 4 premiers tours sont une formalité, j’enchaine.
A partir du 5ème, je sent mon cardio entamé, je touche d’ailleurs la poutre du bout du genou, je recommence l’obstacle, je perds de précieuses secondes.
Mais peu importe, je fonce, je veux réussir.
Arrivé à la poussée, je pose mon cerveau et j’envoie tout, je rebondie contre le mur comme un bourrin. Peu importe, ça passe… Le transport de poids est une formalité.
Résultat : 3min23 → 17/20
Tests psychotechniques + numérique + inventaire de personnalité : Rien de particulier là dessus si ce n’est qu’il faut s’entrainer sur les matrices de RAVEN (j’ai trouvé que la difficulté montait crescendo mais c’est jouable). Concernant le QCM numérique, je me suis appuyé sur la fiche de révision disponible sur le site de la Gendarmerie et cela m’a aidé.
Pour l’inventaire de personnalité, j’ai été honnête et cohérent.
Oraux : Pour ma part, c’était le jour que je redoutais le plus.
Je commence par l’entretien avec la psychologue (d’autres ont commencé par le jury pour info), elle me demande successivement :
De me présenter, pourquoi je veux devenir Gendarme, mon avis sur le port de l’arme, si j’avais eu un/des événement(s) marquant(s) dans ma vie, ma relation avec ma famille, mon projet, etc… attention car elle compare les réponses avec l’inventaire de personnalité et un candidat s’est fait « piéger » puisque suite à cet inventaire fait la veille il est ressorti qu’il avait un profil pessimiste et lors de l’entretien avec la psy il s’est qualifié d’optimiste, elle lui a donc signifié que c’est l’inverse qui était ressorti…
C’est un réel échange, j’ai apprécié ce moment puisque j’avais en face de moi une personne agréable et à l’écoute.
Et enfin, l’oral avec les 2 gradés.
Je rentre, je salue les 2 Gendarmes présents dans la pièce et je tire un sujet : Les enfants et la télévision, la pression retombe d’un coup…
Je pars me préparer, intro/2 parties/conclusion + plusieurs idées et exemples.
Les 10 minutes passent vite mais cela est suffisant.
Je retourne dans la pièce et je me lance.
J’ai dû tenir 4/5 minutes, ma stratégie était de ne pas durer trop longtemps car selon moi c’est la suite qui est le plus important et qui compte pour 90% de la note.
Vient ensuite les questions : Pourquoi je suis ici aujourd’hui, comment je me suis préparé (cette question m’a d’ailleurs surpris), quel était mon projet, où je me voyais dans 5 ans, est-ce la 1ere fois que je passe le concours, pour la Gie et pas la Police, quelle est la différence, quelles étaient les subdivisions de la Gie, comment fonctionnaient les brigades, quelles étaient leurs missions, quels étaient leurs grades (j’en ai cité un sur 2), qui était le DG de la Gie, ministre de l’intérieur, ministre des armées, si j’étais un animal ce serait lequel, et enfin ils m’ont demandé pourquoi moi et pas un autre (ne surtout pas dénigrer les autres candidats
).
La broyeuse était enfin terminée, car oui ce n’était pas du tout un échange mais un enchainement de questions à une cadence impressionnante, mais ça m’allait, pas de chichi…
Me voila enfin soulagé, je n’ai pas d’avis particulier sur mes différentes prestations mais je me suis préparé du mieux que j’ai pu donc aucun regret de ce côte…
Quoi qu’il arrive, c’est une excellente expérience et cela donne vraiment envi d’intégrer cette belle institution.
Réponse le 19 mars 
Bonne journée.